ÉCART D’ACQUISITION

Un bilan contrasté pour les entreprises françaises

Publié le 14 novembre 2014 à 15h15

optionfinance.fr

Alors que les dépréciations de goodwill (qui mesure les écarts d’acquisition) des sociétés de l’Eurostoxx 600 ont diminué d’environ 25 % en 2013, à près de 50 milliards d’euros, selon une étude annuelle du cabinet d’évaluation Duff & Phelps, les groupes cotés français s’inscrivent à contre-courant.

En effet, leurs dépréciations de goodwill ont progressé de 24 % sur un an, à 12 milliards d’euros. Toutefois ce chiffre est à relativiser. «En France, seules 32 entreprises parmi les 80 sociétés cotées constituant le panel ont procédé à des dépréciations l’année dernière, indique Carine Tourneur, managing director chez Duff & Phelps à Paris. Surtout, 73 % du montant global de ces dépréciations sont concentrés sur trois sociétés uniquement : GDF Suez, Vivendi et Alcatel Lucent.» Dans l’ensemble, les groupes français sont donc relativement optimistes quant à la valorisation actuelle de leurs sociétés acquises.

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