Une éventuelle sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne est actuellement au cœur des risques géopolitiques scrutés par les investisseurs. Si le gouvernement britannique pourrait trouver un terrain d’entente avec l’Union courant mars et éviter un référendum cet été, le Brexit n’est toujours pas exclu. Selon AXA IM, le coût de ce dernier pourrait représenter une perte totale comprise entre 2 et 7 % du PIB britannique (voir graphique). Il pourrait donc remettre en cause la place de l’économie britannique, dont le PIB nominal s’élevait à 2 232 milliards d’euros en 2014, et sa position de cinquième économie mondiale et de deuxième en Europe derrière l’Allemagne.
Un Brexit pourrait par ailleurs déstabiliser l’ensemble de l’Union européenne et peser sur les marchés financiers. Selon AXA IM, cette décision entraînerait une dégradation des perspectives de croissance, ce qui pourrait inciter à un assouplissement de la politique monétaire européenne à court terme, contribuant ainsi à une nette baisse de la livre sterling et à un léger recul des taux longs. Mais, en parallèle, elle pourrait provoquer une chute des marchés actions et obligataires.