Le high yield a été particulièrement délaissé par les investisseurs ces derniers mois. Cette classe d’actifs a en effet souffert des incertitudes pesant sur le secteur de l’énergie, notamment aux Etats-Unis. Or selon CPR AM, la rémunération offerte actuellement par ce segment de marché couvre largement la prise de risque même sur le marché américain. «La crise sur le crédit high yield est aujourd’hui similaire à celle que nous avons connue lors de celle des télécoms en 2000 sur les émetteurs high yield de se secteur, commente Aude Lerivrain, responsable de l’analyse et de la stratégie crédit chez CPR AM. Le seul décrochage des émetteurs high yield du secteur de l’énergie entraîne aujourd’hui dans son sillage l’ensemble du marché. Or la structure de ce dernier est actuellement plus solide que par le passé et l’offre plus diversifiée. Nous considérons donc que l’effet de contagion restera donc limité. Les fondamentaux des émetteurs américains, en dehors du secteur de l’énergie restent en effet solides.» CPR AM, qui via son fonds CPR Credixx Activ US high yield, investit de manière quantitative sur le high yield américain n’exclut même pas les émetteurs du secteur de l’énergie, considérant que les marchés intègrent déjà dans les prix les futurs défauts. Un tiers de l’indice high yield énergie se traitant actuellement à moins de 50 % du pair.
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