Les «green bonds» ou obligations vertes devraient encore connaître une belle progression en 2015. Depuis la première émission de la BEI en 2007, ce marché a surtout connu une accélération cette année. D’après les estimations de l’équipe de recherche de Natixis, le montant des émissions nouvelles (d’un montant unitaire supérieur à 200 millions de dollars) a atteint 30 milliards de dollars depuis janvier, contre 14 milliards de dollars en 2013. «Même les investisseurs qui n’ont pas forcément une politique d’investissement socialement responsable se montrent particulièrement intéressés par ce segment de marché qui leur offre une visibilité inédite sur l’utilisation de l’argent prêté dans des projets environnementaux ou sociaux», constate Orith Azoulay, responsable de la recherche ISR chez Natixis. A tel point que l’offre n’est même pas suffisante pour combler leur demande. Un point qui pourrait s’améliorer à l’avenir selon Natixis. Si ce marché reste encore largement dominé par des émetteurs supranationaux, les émetteurs corporates, notamment bancaires, pourraient plus largement y faire appel pour se financer. L’organisation Climate Bonds Initiative anticipe d’ailleurs 100 milliards de dollars d’émissions nouvelles de green bonds pour l’année 2015.
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