L’immobilier d’entreprise a constitué une valeur refuge en 2014. Selon BNP Paribas Real Estate, ce marché en France a connu sa meilleure année depuis 2007 avec des volumes investis s’élevant à 26 milliards d’euros, soit une progression de 38 % sur un an. L’Hexagone se place ainsi en troisième position en Europe, derrière le Royaume-Uni (70 milliards d’euros) et l’Allemagne (40 milliards d’euros). Comme toujours, ce marché est tiré par les investisseurs français qui ont privilégié le segment de bureaux, essentiellement en Ile-de-France, malgré la contraction des rendements dus à l’afflux de liquidités et à la baisse des taux d’intérêt.
Néanmoins, l’immobilier de bureau parisien a perdu de son attractivité auprès des investisseurs européens. Selon une étude publiée conjointement par Urban Land Institute et PwC, Paris a perdu 10 places dans le classement des villes européennes les plus attractives sur le plan immobilier, passant de 14e à la 24e position en un an. Une évolution qui s’explique surtout par l’instabilité économique et fiscale qui règne en France et par la cherté persistante encore du marché, en comparaison d’autres villes comme Dublin, Madrid ou même Athènes qui retrouvent de l’attrait pour les investisseurs.
