Banques

Un premier semestre solide pour la BFI

Publié le 28 août 2014 à 18h14    Mis à jour le 29 août 2014 à 14h58

optionfinance.fr

Exceptions faites des déboires de BNP Paribas aux Etats-Unis (amende de près de 9 milliards de dollars) et du Crédit Agricole au Portugal (valeur de la participation détenue dans la banque BES abaissée à 0 euro), les analystes du secteur bancaire ont, dans l’ensemble, été agréablement surpris par les résultats publiés par les établissements français au titre du premier semestre 2014. Un constat qui vaut notamment pour la banque de détail. «Malgré une croissance nulle en France lors des deux premiers trimestres, cette activité a plutôt bien résisté, ce qui est de bon augure dans la perspective d’un redémarrage de l’activité économique, témoigne un spécialiste.» Ainsi, le produit net bancaire (PNB) de la banque de détail en France n’a reculé que de 0,5 % sur un an chez BNP Paribas et d’1,2 % au sein de la Société Générale. En revanche, le recul est davantage marqué pour les caisses régionales du Crédit Agricole (- 3,1 %).

L’autre enseignement positif concerne la banque de financement et d’investissement (BFI). «En 2013, cette dernière avait enregistré des résultats contrastés en France, rappelle un analyste. Sous l’effet principalement du rebond des marchés actions, et notamment des introductions en Bourse, la situation s’est sensiblement améliorée.» Le PNB de l’activité de BFI a en effet progressé d’1,4 % sur un an chez Société Générale, de 4,8 % chez BNP Paribas et de 8,8 % chez Crédit Agricole. L’évolution des revenus de la banque de grande clientèle atteint même 17 % chez Natixis.

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