Alors que la BCE devrait cesser ce mois-ci ses achats nets d’actifs effectués dans le cadre de son programme d’assouplissement quantitatif (QE), des tensions commencent à poindre sur le marché obligataire en euros. Selon les stratégistes de La Banque Postale Asset Management, les signes augurant un manque de liquidité sur ce dernier se seraient en effet renforcés depuis l’été. Leur constat se base sur l’analyse de l’«indicateur de stress de liquidité», qui consiste à mesurer la différence entre les prix attendus par les acheteurs et ceux proposés par les vendeurs sur les lignes d’obligations. Une comparaison est alors réalisée entre les écarts (bid-ask-spreads) les plus larges et les écarts les plus resserrés. L’indicateur correspond au ratio situé entre les deux bornes. Plus ce ratio est élevé, plus la liquidité sur certains titres diminue. Alors qu’il était relativement stable depuis fin 2016, celui-ci a sensiblement augmenté depuis juillet, passant de - 1 à plus de 3 pour les obligations appartenant à la catégorie investment grade (voir graphique). «C’est inquiétant pour le futur et à surveiller», prévient LBPAM.
L'info financière en continu
Chargement en cours...
Les dernières Lettres Professionnelles
CMS Francis Lefebvre
Acquérir, céder ou conserver une entreprise familiale
PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS
Une année 2024 toujours riche en matière de fiscalité internationale
CMS Francis Lefebvre