Alors que l’adoption des normes IFRS par les sociétés cotées est optionnelle sur les marchés non réglementés, ce référentiel comptable n’a séduit qu’une minorité d’entreprises présentes sur Alternext Paris. Selon une étude menée par le cabinet Paper Audit et Conseil, 25 % seulement des 180 groupes présents sur ce marché publient leurs comptes sur la base des normes internationales. «En ne retenant que les sociétés ayant des comptes consolidés, qui sont les seules à pouvoir utiliser les IFRS, cette part progresse légèrement mais elle reste limitée, à 35 %», précise Xavier Paper, expert-comptable et commissaire aux comptes.

Logiquement, l’application de ce référentiel reste l’apanage des entreprises les plus importantes. «Celles qui utilisent les IFRS représentent en effet la moitié de la capitalisation boursière totale d’Alternext Paris, qui atteignait à fin février près de 8,5 milliards d’euros, poursuit Xavier Paper. Ce niveau monte à 62 % parmi les groupes cotés sur ce marché publiant des comptes consolidés.»