A l’instar de la Fed, actuellement engagée dans un cycle de remontée de ses taux directeurs, les banques centrales d’Angleterre (BoE) et européenne (BCE) vont à leur tour être amenées à durcir leur politique monétaire. Dans une étude publiée la semaine dernière, Moody’s se veut toutefois rassurante : cette situation ne devrait affecter qu’à la marge les entreprises européennes affichant de la dette à leur bilan. Cette perspective tient d’abord au fait que la hausse des taux qui s’ensuivra devrait s’accompagner d’une accélération de la croissance, censée améliorer les résultats des sociétés et donc leur capacité de remboursement. Ensuite, cette dernière se révèle importante, le résultat d’exploitation de la plupart des emprunteurs couvrant largement leurs frais financiers (voir graphique). Enfin, la part de la dette à taux variable dans l’endettement global des groupes tend à reculer depuis plusieurs années, limitant de fait leur exposition à une augmentation des taux. Ainsi, la part des crédits bancaires, dont la rémunération est indexée à l’Euribor, est tombée chez ceux notés par l’agence à 21 % de leur dette arrivant à échéance sur un horizon de trois ans, contre 23 % un an plus tôt et 37 % en 2010.
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