Pour les spécialistes français en fusions-acquisitions, l’exercice 2013 se termine sur une note relativement décevante. Alors que les conditions de financement historiquement favorables aux emprunteurs laissaient augurer, chez la plupart d’entre eux, une vague d’opérations de croissance externe, l’activité est restée peu dynamique. Si les volumes, d’environ 112 milliards d’euros, progressent de près de 35 % sur un an, ils demeurent en effet deux fois moins élevés qu’en 2007. «Surtout, hormis quelques exceptions notables, une grande partie des opérations relèvent plutôt d’une logique d’optimisation du portefeuille – qu’il s’agisse de recentrage stratégique par cession d’actifs ou de débouclage de joint-ventures», constate Pierre Hudry, codirecteur des activités de banque d’affaires en France, en Belgique et au Luxembourg de Goldman Sachs. Selon les banques, plusieurs projets d’envergure devraient toutefois se concrétiser lors du premier trimestre 2014.
Fusions-acquisitions
Une année en demi-teinte pour la France
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