Investisseurs particuliers

Une aversion encore marquée pour les actifs risqués

Publié le 18 juillet 2014 à 14h59

Les investisseurs particuliers français figurent parmi les plus mauvais élèves en termes d’éducation financière. Selon un rapport du centre de recherche appliquée de State Street, ils se positionnent à la seizième place avec une note de F, soit un cran en dessous de la moyenne mondiale et loin derrière les investisseurs singapouriens, premiers du classement avec une note de C. Selon State Street, près de la moitié des investisseurs particuliers, ayant un patrimoine compris entre 250 000 et 1 million de dollars, ne connaît pas le rendement annuel de leurs placements ni même le montant de leurs frais de gestion. De plus, contrairement aux investisseurs professionnels, ils seraient encore peu enclins à prendre des risques. Ils n’ont en effet pas retrouvé confiance dans les marchés depuis la crise de 2008. Au contraire, ils auraient même encore augmenté leurs investissements en cash qui sont passés de 31 % en 2012 à 40 % en 2014. Ce phénomène s’explique néanmoins par leur besoin de liquidités, notamment pour ceux qui sont à la retraite. L’immobilier demeure, par ailleurs, l’autre placement qu’ils privilégient.

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