Les actifs illiquides, notamment les infrastructures, suscitent de plus en plus l’intérêt des investisseurs institutionnels. Pour évaluer le poids de cette classe d’actifs, l’Association française de la gestion financière (AFG), avec le soutien de l’AFIC, vient de dévoiler sa première étude portant sur les fonds infrastructures en France après avoir interrogé 14 sociétés de gestion.
A fin 2016, l’association a recensé 60 fonds d’infrastructures qui gËrent en cumulÈ, pour le compte essentiellement de compagnies d’assurances et mutuelles (voir graphique), 13,9 milliards d’euros, dont 9,1 milliards d’euros en fonds propres et 4,8 milliards d’euros en dette. Depuis leur crÈation, ces vÈhicules ont levÈ 20,3 milliards d’euros et investi 12,5 milliards d’euros. Parmi les principaux projets qu’ils soutiennent, ils se concentrent sur trois domaines : les réseaux de transport (39 %), les utilities (28 %), les énergies renouvelables (20 %). Les sociétés de gestion positionnées sur cette classe d’actifs réalisent 37 % de leurs investissements en France et le solde en Europe.