En annonçant le 10 mars dernier son intention de racheter, à partir de la fin de premier semestre, des obligations émises par des sociétés non financières, la BCE a provoqué une baisse des spreads des émetteurs d’une trentaine de points de base en moyenne et aiguisé l’intérêt des investisseurs pour cette classe d’actifs, en net recul en début d’année. Un contexte porteur dont ont cherché à profiter deux groupes français. Absent du marché obligataire depuis juin 2015, Valeo a ainsi émis 600 millions d’euros sur dix ans. Bénéficiant d’une demande ayant avoisiné 7 milliards d’euros – soit une sursouscription de près de 12 fois ! –, l’équipementier automobile a obtenu un spread de 110 pb, contre un objectif initial de 135 pb (coupon de 1,625 %).
De son côté, Faurecia, noté dans la catégorie high yield, a levé 700 millions d’euros à échéance 2023 au taux de 3,625 %.