Les investissements en crédit alternatif devraient davantage se diffuser dans l’allocation d’actifs des investisseurs, selon une étude mondiale menée par Towers Watson. Ce type de placement, qui se définit comme toute obligation en dehors des emprunts d’Etat et corporates notés «investment grade», ne représente aujourd’hui que 25 % des encours totaux investis en obligataire. Les clients de Towers Watson ont en moyenne placé moins de 21 milliards de dollars en crédits alternatifs ces cinq dernières années, et dans le détail seulement 8 % de leur poche obligataire dans des crédits liquides (high yield, crédits structurés, prêts bancaires…) et moins de 1 % dans des produits alternatifs illiquides (prêts directs, dettes décotées…).
Pourtant, le crédit alternatif offre une source importante de diversification et de rendement supplémentaire dans le contexte actuel de taux. Si ce segment d’investissement devrait davantage les intéresser à l’avenir, compte tenu également de l’émergence de nouveaux gérants spécialisés, les investisseurs devraient prendre du temps avant d’y souscrire. Celui-ci reste en effet une classe d’actifs nouvelle et complexe à analyser.