C'est un mécanisme d'affacturage original que vient d'adopter le britannique Vita Group (1 milliard d'euros de chiffre d'affaires en 2012). Celui-ci, accordé par GE Capital, se compose en effet d'un contrat cadre valable pour l'ensemble des 20 sociétés que le fabricant de mousse et plastique spécialisé possède dans sept pays d'Europe. «Jusqu'à présent, certaines de ces entités disposaient d'un programme d'affacturage, de façon indépendante, et, pour notre part, nous assurions celui des filiales françaises, explique François Terrade, directeur des financements structurés chez GE Capital. La mise en place de ce contrat cadre, d'un montant total de 75 millions d'euros, permet de sécuriser le financement du BFR de l'ensemble des entités européennes, et de remplacer ainsi une ligne de crédit jusqu'alors accordée par le groupe.»
En outre, les filiales disposent par ce biais d'un programme dont les conditions ont été négociées au niveau global. «Ces dernières restent maîtresses du rythme des remises de factures et du niveau de tirage de leur ligne d'affacturage, comme auparavant pour les entités françaises, mais aujourd'hui les conditions du contrat sont les mêmes pour l'ensemble du groupe, poursuit François Terrade. De ce fait, elles sont plus avantageuses que si les contrats avaient été conclus individuellement pour chacune des entités.» Après cette première expérience, GE Capital a déjà proposé ce produit à d'autres groupes, notamment français. Une opération pourrait être finalisée d'ici la fin de l'année.