« Soft » vs « hard data » ?

Publié le 11 avril 2025 à 10h58

Christian Parisot    Temps de lecture 1 minutes

Les économistes sont confrontés à un dilemme : les soft data (données d’enquête auprès des agents économiques) indiquent une nette dégradation, suggérant une récession imminente aux Etats-Unis, notamment au niveau des ménages. En revanche, les hard data (données mesurant effectivement l’activité économique) demeurent positives, témoignant d’une croissance mondiale robuste. Cette divergence peut s’expliquer par la volatilité des soft data, influencées par des facteurs tels que les incertitudes liées aux politiques commerciales fluctuantes du président Trump. Bien que ces enquêtes soient sensibles aux variations à court terme, elles servent fréquemment d’indicateurs avancés de l’activité économique. Faut-il alors se fier à ces enquêtes ou sont-elles simplement perturbées par un Trump imprévisible ? La prudence suggère de ne pas surinterpréter ces données d’enquête. Il est encore prématuré de conclure à une détérioration sévère de l’activité économique. Néanmoins, l’incertitude mise en évidence par ces enquêtes pourrait se traduire par une stagnation économique. Comment les acteurs économiques peuvent-ils investir, consommer ou recruter face à Donald Trump ?

Christian Parisot Conseiller économique ,  Aurel BGC

Christian Parisot est conseiller économique auprès du prestataire de services d'investissement Aurel BGC, dont il a été préalablement responsable de l’ensemble de la recherche, et Chef Economiste entre 2006 et 2021. Titulaire d’un diplôme universitaire, il a débuté en 1996 sa carrière d’économiste de marché à la Caisse Centrale des Banques Populaires (devenue ultérieurement Natixis) avant de rejoindre Aurel un an plus tard.

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