Expertise

Altares, acteur de la transformation digitale des entreprises

Publié le 4 décembre 2015 à 11h42    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 11h33

Au-delà de son expertise historique en matière de valorisation des données clients, Altares a su faire évoluer son offre et ses compétences internes pour répondre aux nouveaux défis clients des entreprises, tout en menant sa propre transformation digitale. Une évolution qui contribue à faire aujourd’hui d’Altares un partenaire de poids pour les sociétés qui engagent leurs propres projets digitaux.

La transformation digitale n’est pas un gadget mais bien un moyen de se réinventer, de disrupter son métier. Elle permet aux entreprises de rester compétitives et de se repositionner à long terme sur de nouveaux axes de croissance. Or, Altares joue un rôle clé dans cette digitalisation des échanges, puisque le digital place la data au cœur du système. «En premier lieu, nous contribuons à révéler la valeur des bases de données clients, point de départ d’une meilleure connaissance clients, explique Laurence Augoyard, PDG d’Altares.Ensuite, nous créons un socle de données et applications sur lequel bâtir des modèles économiques innovants à partir de nouveaux usages. In fine, nous participons, dans le cadre d’une co-innovation avec nos clients, à fluidifier les liens générationnels, accélérer le changement et faire bouger les lignes.» Pour délivrer aujourd’hui ses services, Altares capitalise sur son savoir-faire métier historique. Depuis 130 ans, la société «data factory» collecte, agrège, structure et crée de la donnée. «Nous partons donc d’une expertise data reconnue et d’un savoir-faire industriel de traitement de gros volumes, poursuit Laurence Augoyard. Grâce à ses liens avec le groupe américain Dun & Bradstreet, la data factory d’Altares fonctionne sur des bases de données mondiales homogènes. Par ailleurs, la société a également quelques points forts le long de la chaîne de valeur digitale. Elle maîtrise en particulier la gouvernance, l’analyse, la visualisation et la monétisation des données. Enfin, parce qu’Altares est un pure player data, la société assure un RODI (return on data investment) pour ses clients. «Ce qu’il faut comprendre, c’est que nous sommes un des rares acteurs à frotter la data au monde digital en structurant les interactions, par le biais d’API et de connecteurs par exemple, et ce dans un environnement sécurisé», poursuit Laurence Augoyard.

Un acteur de référence dans différents secteurs

Altares a ainsi déjà accompagné différentes sociétés dans leur projet de transformation. Un accompagnement allant de la réflexion stratégique à des projets plus opérationnels. Par exemple, pour des groupes bancaires, la société travaille à l’optimisation des parcours clients et au développement de portails digitaux. Dans l’industrie, elle est consultée pour construire des marketplaces ainsi que pour des opérations de ciblage basées sur des algorithmes prédictifs. Dans le secteur institutionnel, Altares accompagne le virage de l’open data. Enfin, Altares intervient pour les groupes globaux sur des questions de référentiel data, de compliance et de diagnostic des bases de données. «Dans tous les cas, les clients viennent rechercher notre connaissance intime de la data au sens des métiers», insiste Laurence Augoyard.

Altares évolue pour mieux accompagner ses clients

Pour aider ses clients, grands comptes comme PME, Altares a dû faire évoluer ses compétences et proposer un cadre d’innovation en temps réel. «Ainsi, nous avons développé un pool d’experts, “digital native”, travaillant en co-innovation, explique Laurence Augoyard. Tous évoluent dans notre Lab Innov’action, équipé des dernières technologies. Quel que soit le projet, l’approche est basée sur l’usage clients et son pilotage par la data. Pour développer des offres digitales, nous avons formé nos collaborateurs au lean start-up et design management. Cette gestion de projet par le design est particulièrement appréciée de nos clients qui voient en temps réel la création de leur parcours client et les interactions avec le modèle économique.» Par ailleurs, au-delà de la création de nouveaux produits, Altares offre des prestations de lean management et de marketing digital. Fidélisation, conversion et création d’audience sont autant de sujets traités par sa filiale Manageo. Ensuite, Altares a musclé ses compétences en data science pour créer systématiquement de la valeur via des algorithmes.

La révolution digitale est passée par Altares

Enfin, Altares s’est réinventé en partant de la méthode Océan Bleu. «Au final, notre nouvelle stratégie “Be Data” met l’accent sur le digital et le smart data, souligne Laurence Augoyard. Le changement est profond : culturel, managérial, organisationnel. Nos collaborateurs travaillent en mode projet de façon transverse, deviennent de plus en plus coutumiers du test and learn et participent plus activement à l’ADN digital sur les réseaux sociaux. S’agissant de nos offres, nous avons entrepris de les faire évoluer dans la continuité, en nous concentrant sur l’expérience clients. Nous avons tous gagné en agilité, en efficacité, en proximité clients. C’est la culture du “faire”, déployée par une équipe de passionnés de la data conscients de s’inscrire dans la nouvelle data economy.» Aujourd’hui, cette transition digitale contribue à l’amélioration de la performance financière d’Altares ainsi que de l’acquisition de nouveaux clients.

Questions à… Stéphane Madoeuf, directeur scientifique Major Digital à HEC Paris et Laurence Augoyard, PDG d’Altares Dun & Bradstreet

Pouvez-vous me parler du challenge HEC Altares  sur la disruption des professions réglementées  et intellectuelles ?

Stéphane Madœuf : Dans le cadre de la track digital entrepreneur, nous proposons aux étudiants HEC de travailler sur un sujet concret selon une méthode de «learning by doing». Cette année, grâce à une alliance avec Altares, nous allons demander aux jeunes de repenser les métiers numérisables : avocats, huissiers, notaires, experts-comptables, consultants, commissaires aux comptes, venture capitalists.

Laurence Augoyard : Le principe est simple : d’un côté un panel de professionnels représentant les filières potentiellement disruptables, de l’autre une promotion d’étudiants en master issus de HEC, complétés par des jeunes de l’Ecole 42. Les étudiants disposent de trois semaines pour interroger le panel, comprendre les enjeux des divers métiers et les projeter dans l’univers de demain, l’univers digital. A l’issue du challenge, une restitution devant un jury de professionnels récompensera les meilleurs projets.

Parmi les représentants des filières, nous comptons Jean Saphores (directeur de l’innovation, Ordre des experts-comptables), Eric Seyvos (cabinet d’audit et conseil financier BMA), Guillaume Seligmann (cabinet d’avocats CVML), Bruno Van Overtveld (chasseur de tête), Stéphanie Hospital (founder & CEO de One Ragtime).

Quel est l’enjeu de ce challenge pour HEC et Altares ?

Stephane Madœuf : En ligne avec le credo de HEC, «apprendre à oser», nous plongeons les étudiants dans la vie réelle et leur faisons résoudre de vraies problématiques métiers. Aux côtés des professionnels, les jeunes deviennent acteurs. Les générations ne s’opposent pas mais se complètent pour apporter ensemble des solutions concrètes et accompagner la transition digitale.

Laurence Augoyard : Pour Altares, ce challenge avec HEC nous permet de penser l’avenir autrement avec nos clients, de réfléchir «out of the box». L’effet miroir est toujours bénéfique. Nos clients sont en général ouverts au changement, mais se posent des questions sur le «comment». Nous espérons que ces moments uniques avec la jeune génération leur donneront quelques réponses concrètes.

C’est aussi une façon pour Altares d’illustrer l’impact réel du digital, du big data et de la donnée au service de nouveaux modèles économiques.

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