Spécialisé dans l’information financière et commerciale sur les entreprises, Bureau van Dijk est reconnu pour sa gamme d’outils d’analyse financière et de veille économique, publiés en partenariat avec des fournisseurs d’informations réputés. Une expertise grâce à laquelle il accompagne les entreprises dans la gestion des risques et la détection d’opportunités d’affaires, en France comme à l’international.
Depuis plus de 40 ans, Bureau van Dijk intervient dans l’organisation et le traitement de l’information ainsi que des technologies associées. A cet effet, la société compte plus de 600 collaborateurs dans près de 32 pays et dispose d’un fonds documentaire sur plus de 200 millions d’entreprises, cotées ou non, dans le monde.
Une base de données particulièrement riche
«Alimenter une telle base de données est un véritable challenge explique, Thomas Perathoner, responsable marketing de Bureau van Dijk. Cela nécessite de récupérer, dans chaque pays, des informations de qualité et en quantité suffisante pour ensuite pouvoir les exploiter.» Au-delà de son volume, la base de données de Bureau van Dijk a la particularité de proposer des informations particulièrement diversifiées. Elle intègre des données administratives sur les entreprises et relatives notamment à leur localisation, leurs numéros de TVA et d’identification, leur forme juridique, leur activité (ou inactivité) ou encore leur éventuel placement en redressement ou en liquidation judiciaire. Cette base de données comprend par ailleurs des informations financières telles que les comptes de résultat et les bilans, des scores de risque de défaillance, l’actionnariat des entreprises ainsi que les éventuels liens d’appartenance des dirigeants avec d’autres sociétés. Enfin, elle comporte aussi des informations sur les brevets, les taux de redevance, la cotation, les personnes politiquement exposées (PEP), les listes de sanctions, etc. «Pour les entreprises exportatrices, ces informations sur les sanctions nationales ou supranationales à l’encontre de personnes physiques ou de sociétés sont particulièrement importantes, explique Thomas Perathoner. Une entreprise française qui travaille avec une filiale dont le siège de la société se trouve dans un pays sous embargo s’expose en effet à des risques pénaux, à des amendes voire à une interdiction de travailler sur certains marchés».
Des informations agrégées
Une fois ces différentes données récupérées, notamment auprès d’un puissant réseau de partenaires, Bureau van Dijk les agrège en un format harmonisé. «Les informations que nous récoltons sont de différents formats, selon leur nature et le pays dont elles proviennent, indique ainsi Thomas Perathoner. Par exemple, l’information financière dépend du système comptable, qui diffère selon les pays. Notre mission consiste donc aussi à les harmoniser pour les rendre comparables, quelle que soit leur nationalité d’origine. Enfin, nous avons aussi pour vocation de restituer des rapports, via notamment nos moteurs de recherche et des outils d’analyse.»
Une gamme d’outils nationaux et supranationaux
Pour aider les entreprises à obtenir des informations répondant à leurs problématiques, Bureau van Dijk a par ailleurs développé une gamme d’outils offrant une couverture nationale par pays. «En France, Diane est ainsi notre outil de référence pour la prospection commerciale et l’analyse financière des sociétés, indique Thomas Perathoner. Il vise à faciliter la vie des professionnels de la finance et du marketing en leur offrant l’ensemble des informations d’entreprise utiles dans leur quotidien.»Diane couvre l’ensemble des sociétés françaises tenues de déposer leurs comptes annuels auprès des greffes de tribunaux de commerce, ainsi que les divers agents économiques (indépendants, petites associations sans but lucratif, établissements secondaires, etc.). Cet outil comprend près de 11 millions d’entreprises en France, dont 1,3 million avec des données financières détaillées et 2 millions d’entités inactives, utilisables à des fins d’optimisation du poste clients par exemple. Pour plus d’informations sur les entreprises à l’échelle européenne ou internationale, Bureau van Dijk propose également sa plateforme globale Orbis qui se décline par grandes zones géographiques : Orbis Europe, Orbis Americas et Orbis Asia-Pacific. Cet outil rassemble l’essentiel de l’information économique, financière et d’identification sur 200 millions d’entreprises dans le monde, 85 millions de dirigeants, 1 million d’opérations de fusion-acquisition et de rumeurs de marché et 65 000 sociétés cotées. «Bien plus qu’une simple base de données, Orbis propose une information à valeur ajoutée couplée à des fonctionnalités de recherche et d’analyse avancées, dans un environnement de travail personnalisable, poursuit Thomas Perathoner. Il accompagne les entreprises dans leur prise de décision stratégique, que ce soit pour réduire les risques financiers et achats ou détecter les opportunités à l’international.» La société met également à la disposition des entreprises sa gamme d’outils Catalyst, spécialisée pour une utilisation métier, destinée à dynamiser l’utilisation de ses différents produits dans le cadre de missions spécifiques.
Un accompagnement transverse des métiers de l’entreprise
En effet, à travers l’ensemble de ses expertises et solutions, Bureau van Dijk équipe tous les départements des entreprises (hormis logistique et RH). Il aide les services commerciaux et marketing dans le ciblage de nouveaux prospects, la surveillance des marchés ou de la concurrence, ou encore la préservation de leur CRM. Il accompagne les services achats dans le scoring et le management des risques fournisseurs et le suivi de leur taux de dépendance, les directions financières et administratives dans la gestion du risque client et les stratégies de croissance externe ou encore, les services fiscaux dans, par exemple, les problématiques de prix de transfert.
Questions à… Thomas Perathoner, responsable marketing, Bureau van Dijk
Thomas Perathoner est responsable marketing de Bureau van Dijk depuis huit ans. Il a capitalisé son expérience et son savoir-faire sur les questions du développement du commerce à l’international et intervient sur des sujets comme les risques de crédit, la gestion internationale des achats, les prix de transfert, ou encore la lutte contre la corruption.
Comment conseillez-vous les entreprises dans le choix de leur stratégie à l’international ?
Nos différents outils nous permettent d’accompagner les entreprises quelle que soit leur stratégie de développement à l’international. Nous leur fournissons les informations sur les risques pays, politiques ou encore financiers. Une base solide et fiable grâce à laquelle elles peuvent déterminer leur stratégie de déploiement locale, via, par exemple, un distributeur agréé ou un IDE (investissement direct à l’étranger). En effet, certains pays peuvent être fiables politiquement mais ne pas disposer des infrastructures de communication nécessaires pour travailler dans de bonnes conditions comme c’est par exemple le cas pour Madagascar. Il est important que le choix d’un pays pour une stratégie export soit avant tout guidé par des problématiques de business et/ou de rentabilité.
De quelle manière accompagnez-vous les entreprises en phase opérationnelle ?
En phase de prospection, nous avons pour vocation d’aider les entreprises à évaluer leur risque client. Elles modulent alors les termes de leurs contrats, les conditions de paiement ou de livraison en fonction des informations que nous leur proposons. Une fois que les entreprises ont ainsi pris conscience des risques qu’elles encourent, il convient de les surveiller au quotidien pour les éviter. Nous avons à cet effet un système d’alerte en trois couleurs (rouge, jaune, vert) qui permet aux entreprises d’avoir une visibilité optimale sur leur niveau de risques et de renforcer ou alléger leur surveillance client en conséquence. En leur évitant de surveiller leurs clients les plus fiables, elles gagnent ainsi un temps précieux pour concentrer tous leurs efforts sur les cas les plus délicats.
Une double expertise qui est reconnue par les entreprises ?
En effet, grâce à l’ensemble de nos compétences et outils, nous avons déjà accompagné plus de 10 000 entreprises dans leur développement à l’international.