Expertise

Challenge Optimum SA accompagne les entreprises dans la maîtrise des risques

Publié le 10 février 2014 à 15h06    Mis à jour le 27 juillet 2021 à 12h03

La société suisse a développé un ensemble d’outils et de méthodologies originales dans le but d’aider les entreprises à améliorer leurs performances. Ses prestations, qui s’appuient sur le conseil, l’audit, la formation et le benchmarking, permettent à ses clients de mieux gérer leurs risques, de sécuriser et d’optimiser leur fonctionnement.

La gestion des risques dans une entreprise passe nécessairement par son système de management. Selon qu’il est ou non efficient, l’organisation sera en effet plus ou moins fragilisée. C’est pour aider les organisations à améliorer leurs performances que trois anciens cadres supérieurs de la SGS (Société Générale de Surveillance) ont fondé à Genève, en 1994, Challenge Optimum. Depuis, la société a développé son savoir-faire d’audit, de benchmarking, de conseil et de logiciels en systèmes de management, intégrant toutes les composantes vitales des entreprises nécessaires à la maîtrise des aléas susceptibles d’influencer négativement leurs résultats. Challenge Optimum fonde ses prestations sur trois valeurs fondamentales. La qualité d’abord, laquelle fait la différence à tous points de vue, aussi bien dans les relations humaines que dans l’utilisation d’un produit ou d’un service, dans l’image de marque d’une entreprise ou dans l’essor économique d’une région.

Le succès économique de la Suisse, pays où valeur ajoutée et qualité des produits et des services contribuent chaque jour à consolider son renom à l’international, l’atteste largement. Ensuite la durabilité, car la qualité à elle seule ne suffit pas. Si elle permet le succès de l’entreprise auprès de ses clients, elle peut aussi se traduire par des impacts sociaux, économiques ou environnementaux très négatifs. C’est le sens que Challenge Optimum donne à la notion de durabilité. Challenge Optimum entend par conséquent conjuguer ces deux valeurs, qualité et durabilité, pour le plus grand bénéfice des clients qui lui ont accordé leur confiance, depuis parfois plus de dix ans. Enfin, la proximité : en dépit de la distance géographique qui sépare l’entreprise suisse de certains de ses clients, elle a à cœur de leur répondre rapidement et de façon personnalisée, quelle que soit leur situation.

Intégrer la gestion du risque dans les démarches de re-engineering

Son expérience et la compétence de ses équipes ont permis à Challenge Optimum de développer une véritable expertise dans le domaine du risk management. Ainsi, il s’avère que les projets de re-engineering ou de certification de systèmes d’organisation que Challenge Optimum accompagne au niveau mondial depuis vingt ans dans tous les secteurs (ex : agroalimentaire, mécanique, horloger, immobilier, médias, transport, distribution d’énergie) ne montrent aucun modèle dominant dans l’organisation de la fonction risk management, quelle que soit la taille de l’entreprise. Le modèle d’organisation de la fonction est plutôt le reflet du niveau d’exigence réglementaire ou de maîtrise opérationnelle des processus d’entreprise.

En fonction de la nature de l’activité et des risques associés, l’entreprise est amenée à centraliser ou pas la fonction : dans le domaine financier, la fonction est souvent occupée par des juristes seniors afin d’éviter les préjudices résultant d’une non-conformité réglementaire susceptible de conduire à de lourdes amendes ou pertes financières. Dans le domaine industriel, on peut constater que la fonction est clairement partagée entre les responsables financiers et les responsables opérationnels où chacun gère un portefeuille de risques spécifique : risque de crédit, de liquidité, de marché (taux, fluctuation du prix des matières premières, gestion de trésorerie) pour les premiers, risque de non-tenue de l’incontournable triptyque qualité-coût-délais pour les seconds.

Une chose est sûre cependant : le champ d’action de la fonction risk management ne se limite plus aux seuls risques stratégiques sous contrôle exclusif du conseil d’administration et gagne peu à peu chacun des départements et chaque niveau hiérarchique de l’entreprise, afin de ne rien laisser au hasard et d’éviter de confier l’image de l’entreprise aux mains de collaborateurs opérationnels ou de managers peu scrupuleux. C’est la raison pour laquelle Challenge Optimum propose d’intégrer systématiquement la gestion du risque dans toutes les démarches de re-engineering ou de certification des systèmes d’organisation au moyen d’un outil logiciel simple et efficace : Click-N-Secure.

Outre sa conformité aux lignes directrices de l’ISO31000, Click-N-Secure présente la particularité d’être complètement intégré au système de management de l’entreprise et évalue formellement le degré de maîtrise des risques identifiés par le système d’organisation en place, du niveau opérationnel jusqu’au niveau le plus stratégique. Les situations indésirables sont ainsi décrites et maîtrisées par des procédures, des tâches, des rôles, des intervenants formés à la façon de les éviter et des indicateurs capables d’alerter le management de toute dérive par rapport aux objectifs de l’entreprise. Toutes les informations sont accessibles aux collaborateurs à travers un site Web qui permet des vues complémentaires de la façon de gérer les risques : par processus ou procédure, par personne, rôle ou responsabilité, par catégorie de risque, projet d’amélioration ou niveau de formation avec la gestion des habilitations ou des permis.

Question à... David Balme, CEO de Challenge Optimum

Ingénieur en mécanique, aéronautique et télécommunications, diplômé de l’université joseph-fourier (grenoble), de mcgill university (montréal) et de télécom paristech enst. David balme a commencé sa carrière chez sgs. puis, après un passage comme assistant à l’université mcgill, il intègre la société texas instruments comme ingénieur système. Il prend la direction de challenge optimum s.a. Dès 2005 et intervient comme consultant et formateur en systèmes de management durable dans les secteurs de l’énergie, du transport, de l’immobilier, de l’agroalimentaire, de l’horlogerie et des médias.

Quelles sont les principales activités de Challenge Optimum ?

 

Nous sommes experts en construction et optimisation de systèmes de management. Nous avons développé un savoir-faire unique et original pour auditer et améliorer le fonctionnement des entreprises. Les chefs d’entreprise, très sensibles aux moyens d’optimiser les performances de leur organisation, nous consultent en général pour mettre en place un outil de pilotage et de reporting interne efficace qui passe par la gestion des risques.

Vous poussez aussi beaucoup vos clients vers la certification. Pourquoi ?

Parce que la certification permet de gagner en compétitivité. Il y a un vrai retour sur investissement de la démarche qualité pour les entreprises qui décident d’en appliquer les principes clés, comme l’orientation client ou le leadership. Le management par la qualité permet de prévenir l’érosion de la clientèle, de la fidéliser. Nous travaillons beaucoup avec les risk managers ou les quality managers dont les responsabilités sont transverses à chacune des fonctions opérationnelles de l’entreprise.

Comment percevez-vous le rôle du risk manager ?

Je préfère parler de la fonction risk management, qui rassemble les composantes de l’entreprise qui vont avoir une implication dans le risque. Il y a certes une spécialisation de la fonction mais les organisations n’ont pas attendu d’avoir un risk manager pour gérer le risque !

Que préconisez-vous comme approche dans la gestion des risques ?

Nous considérons qu’un risque ne se maîtrise bien que s’il est connu de ses parties prenantes et donc bien documenté à travers un Intranet permettant d’en partager la description et la compréhension. Ceci afin que chacun sache quoi faire en régime de croisière ou en mode dégradé. C’est pourquoi nous avons développé toute une palette d’outils méthodologiques résolument tournés vers les fonctions opérationnelles pour faciliter la détection et la surveillance de leurs risques. Ce qui nous permet aussi de décrire les règles de gouvernance d’une entreprise et de pointer les dysfonctionnements (ex : Click-N-Manage®*).

* Click-N-Manage : logiciel de nouvelle génération pour décrire les processus, procédures, tâches, rôles, responsabilités, contrôles, risques, descriptions de fonctions des collaborateurs, documents, contrôles, plans de formation et d’amélioration.

Dans la même rubrique

Obligations corporate : une année faste pour le marché euro, moins pour les émetteurs français

Tous compartiments confondus, les émissions corporate euros ont progressé de 32 % en 2024, à 456...

Marchés actions : un bilan positif malgré un second semestre atone

Après un début d’année encourageant, le marché primaire actions est retombé en France dans l’atonie...

M&A : une reprise poussive après deux années difficiles

L’hémorragie semble enfin stoppée sur un marché du M&A qui souffre depuis plus de trois ans, avec...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…