Parole d'expert

Cofacrédit sécurise, gère et finance les transactions internationales

Publié le 15 juin 2018 à 16h41    Mis à jour le 8 juillet 2021 à 19h37

Anne del Pozo

Alors que l’export représente un véritable levier de croissance pour les entreprises françaises, nombreuses sont celles qui hésitent encore à se lancer dans l’aventure. Pourtant, plusieurs dispositifs peuvent les accompagner dans cette démarche et en particulier l’affacturage.

Dans une économie mondialisée aux débouchés illimités, l’export est un véritable enjeu pour nos entreprises nationales. Pourtant, elles ne sont que 125 000 à tenter l’aventure, alors qu’elles sont trois fois plus nombreuses en Allemagne ou encore deux fois plus nombreuses en Italie. Les principaux gisements de croissance résident aujourd’hui à l’international, alors pourquoi ce manque d’audace ? Sûrement pour des raisons culturelles, historiques, mais aussi parce que les entreprises françaises ne savent pas, à la différence de leurs homologues italiennes ou allemandes, chasser en meute. En outre, elles développent un certain nombre de craintes face à cet environnement extérieur méconnu. Aussi, quand une opportunité à l’export se présente, un ensemble de freins s’imposent à elles : comment savoir si mon client à l’export est solvable, s’il va me payer dans les temps, quels délais de paiement dois-je lui accorder, comment être sûr d’utiliser le bon mode de règlement ou la bonne devise ? Certaines se découragent tandis que d’autres se donnent les moyens. «De nombreux dispositifs existent alors pour les accompagner dans leur développement à l’international, dont l’affacturage», souligne Laëtitia Aparicio, responsable du marché export de Cofacrédit.

L’affacturage accompagne les entreprises exportatrices

La solution de gestion et de financement du poste clients des sociétés, communément appelée affacturage/factoring export, est un outil d’accompagnement de la croissance des entreprises, bien connu et reconnu sur le marché : il est devenu le mode de financement court terme numéro 1 devant le découvert, avec 30 milliards d’euros d’encours financés et 290,8 milliards de créances achetées en 2017.

Ce qui est moins connu, c’est que la croissance de ce marché (+ 8,4 % en 2017) est tirée par le développement très important des opérations réalisées avec des entreprises exportatrices et celles qui s’implantent à l’international, avec une croissance de 10,6 % versus + 7,7 % pour l’activité domestique. «Ces entreprises sont plus particulièrement concernées par le financement et la sécurisation de leur croissance, ajoute Laëtitia Aparicio. En effet, elles ne maîtrisent pas toujours les risques à l’export, ni les contraintes réglementaires et juridiques, notamment en matière d’échanges commerciaux, les us et coutumes ou encore la langue des pays vers lesquels elles exportent. L’affacturage export contribue alors à sécuriser leur poste clients via la mise en place d’une solution de garantie contre le risque d’impayés. Le factor s’occupe également de la gestion du poste clients et du recouvrement des factures. Chez Cofacrédit, nous proposons un financement déplafonné des créances. Suivre l’évolution du chiffre d’affaires réalisé par l’entreprise est d’ailleurs l’une des grandes forces de l’affacturage.» A l’identique de ce qui se décline en matière d’affacturage domestique, l’affacturage export est accessible à toutes les catégories d’exportateurs, des nouveaux entrants aux sociétés les plus aguerries. «Chez Cofacrédit, nous adaptons ainsi notre offre en fonction du niveau de service attendu par le client : de l’affacturage classique jusqu’au confidentiel, toute la palette de l’offre est ouverte à nos prospects exportateurs», poursuit Laëtitia Aparicio.

Cofacrédit, un factor spécialisé à l’export, filiale de Factofrance et de Coface, accompagne les entreprises exportatrices depuis plus de 40 ans partout dans le monde. Seul factor spécialisé à 100 % sur le marché export, Cofacrédit a toujours développé des outils novateurs d’accompagnement. Son service de recouvrement centralisé permet, depuis le siège parisien à la Défense, de relancer les clients (des exportateurs) dans plus de 100 pays à travers le monde. «Il s’agit de la couverture pays la plus large du marché», explique Laëtitia Aparicio. Nos agents de recouvrement polyglottes parlent une dizaine de langues. Ils sont rompus aux pratiques commerciales des pays sur lesquels ils sont amenés à effectuer leur relance.» Cofacrédit est par ailleurs en mesure de gérer différents modes de paiement à l’export : virement, chèques, Pagare (Espagne), RIBA (Italie), remises documentaires, etc. «De la même manière, l’exportateur n’a pas toujours la possibilité de choisir la devise de facturation de la transaction, s’exposant ainsi à un risque supplémentaire, celui du change, poursuit Laëtitia Aparicio. Nous proposons donc aux entreprises la prise en charge de toutes les devises de facturation, soit en les finançant dans la devise de la facture, soit en mettant en place une offre de couverture contre le risque de change.» Cofacrédit propose également une prestation de «conseils à l’international». Les clients bénéficient ainsi de l’expertise de leur chargé de clientèle, qui saura les orienter sur les dispositions à mettre en place pour adresser au mieux leurs nouveaux pays d’export, que ce soit en termes de délais de paiement, de modes de règlement ou de devises de facturation. La question du mode d’implantation pourra aussi être abordée : export ou ouverture d’une succursale ou d’une filiale ? Dans tous les cas, le groupe propose différentes solutions, soit au travers de sa filiale Cofacrédit, ou via l’équipe de gestion PAN Europééenne de Factofrance, qui prend en charge le financement des filiales de sociétés françaises implantées à l’étranger.

«Enfin, nos efforts en matière de services ne s’arrêtent jamais et nous travaillons actuellement à la constitution d’une forme de cercle des exportateurs, dans lequel nos clients les plus expérimentés pourraient partager leurs bonnes pratiques, conclut Laëtitia Aparicio. Notre métier : offrir un accompagnement sur mesure et un financement optimal aux exportateurs que nous rencontrons !»

Questions à… Vincent Bréelle, directeur administratif et financier du viticulteur bordelais François Lurton

François Lurton incarne la cinquième génération d’une famille de viticulteurs qui produit ses vins dans le bordelais depuis 1897. En 1988, il crée sa propre société avec son frère, avant de reprendre seul la tête de l’entreprise. Il est aujourd’hui propriétaire et producteur de plusieurs vignobles uniques aux quatre coins du monde : en Argentine, au Chili, en Espagne et en France.

Quelle est votre problématique de gestion du poste clients à l’export ?

Le groupe emploie 130 personnes et réalise un chiffre d’affaires consolidé proche des 30 millions d’euros dont 95 % sont réalisés à l’export. Nos trois premiers marchés sont la Suède, le Canada et l’Allemagne qui représentent plus de 60 % du CA total, mais nous commercialisons également nos 70 vins dans 60 pays différents. Cette large distribution nous confronte régulièrement à des problématiques de devises de facturation ou aux délais de règlement qui s’allongent quand il s’agit du grand export. Sans compter que le secteur du vin compte de nombreuses spécificités comme la forte saisonnalité, et parfois la concentration avec un client en particulier. Notre principale problématique consistait donc à trouver un partenaire qui comprenne nos enjeux et nous permette d’optimiser le financement de notre poste clients afin de soutenir notre croissance vers de nouveaux acheteurs.

En quoi Cofacrédit répond-elle à vos enjeux à l’export ?

Avec notre factor, nous disposons d’un financement déplafonné et obtenons une ligne de crédit sous 24 heures. Notre source de financement est sécurisée et ne dépend pas des délais de paiement export.

Concernant la relance et le recouvrement de nos clients export, historiquement très bien structurés chez nous, nous avons souhaité conserver notre relation avec nos clients. Grâce à la mise en place du contrat allégé de Cofacrédit, nous disposons d’un compte spécifique pour chacune de nos devises de facturation. Nous bénéficions de financements en dollars canadiens ou américains, ce qui nous permet de nous affranchir des problématiques de risques de change.

Enfin, les délais de règlement appliqués dans certains pays, notamment les plus éloignés, peuvent dépasser 90 jours, ce qui n’est pas sans incidence sur la trésorerie. La prise en charge du financement, y compris quand les délais sont longs, nous rassure et préserve notre trésorerie.

Quels sont les bénéfices de votre collaboration avec Cofacrédit ?

L’expertise de Cofacrédit en matière de financement de l’export mais aussi sur le secteur du vin nous permet d’optimiser notre financement. Cofacrédit met à notre disposition un interlocuteur unique qui connaît nos besoins et spécificités. Notre relation est mutuellement fructueuse. Pour preuve, nous avons mis en place un contrat additionnel l’an dernier pour accompagner le financement de la création de notre nouvelle société, «Alambic», spécialisée dans la fabrication et la vente de spiritueux.

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