Spécialisé dans l’audit, l’expertise comptable et le conseil, RSM dispose d’une forte expertise propre à accompagner les entreprises dans la maîtrise et le pilotage des risques, pour en faire un levier de performance.
Face à une activité réglementaire de plus en plus pressante et pour répondre aux exigences de leurs partenaires en matière de maîtrise et de transparence, les organisations doivent chaque jour œuvrer pour actualiser leur référentiel de risques, fournir une plus grande visibilité sur leurs procédures et leurs données et, bien sûr, mettre en place une gouvernance et une organisation efficiente en matière de maîtrise des risques. Une démarche dans laquelle RSM propose de les accompagner, à travers une approche de gestion des risques sur mesure et un conseil «dynamique».
«Aujourd’hui, beaucoup d’entreprises mettent en place une procédure de gestion des risques et un audit en interne très normatif, explique Jean-Philippe Isemann, associé RSM. Il s’agit de la base même de la gestion des risques en entreprise. Si nous les aidons dans cette démarche, notre approche consiste néanmoins aussi à les pousser à adopter une approche de diagnostic permanent, plus dynamique et davantage tourné vers la décision et l’action. Par exemple, pour aider une entreprise à maîtriser les risques liés à ses projets de transformation, nous allons nous attacher à embarquer la gestion des risques au sein des équipes projet pour adopter une approche intégrée qui veillera à ne pas entraver le travail de l’équipe chargée de mener ce projet à bien.»
Une approche transverse
Pour réussir ces challenges, RSM part d’une liste de risques classiques pour bâtir une revue documentaire, à savoir un référentiel de risques de premier niveau. Parallèlement, ses consultants se rendent sur le terrain pour relever d’éventuelles alertes, préoccupations et événements, afin ensuite de les mettre en perspectives avec le référentiel de risques initial. «Il faut casser le dogme et décloisonner au maximum l’approche par les risques théorique et la réalité du terrain, poursuit Jean-Philippe Isemann. L’objectif de ce travail sur le terrain consiste à vérifier que tous les risques ont été identifiés et, si ce n’est pas le cas, d’adapter le référentiel afin qu’il ne soit pas uniquement théorique.»
Les équipes de RSM s’attachent ensuite à qualifier les différents risques, leur criticité, leurs impacts potentiels et ceux à piloter en priorité. «Tout en répondant aux exigences réglementaires si nécessaire, cette étape nous permet de délivrer des recommandations et de bâtir une solution de maîtrise des risques adaptée à l’entreprise, son organisation et sa stratégie, ajoute Jean-Philippe Isemann. L’objectif consiste à réduire le niveau de risques et à faire en sorte que le management des risques devienne source de performance et d’opportunités pour l’entreprise. La gestion des risques devient un outil de management à part entière et non uniquement une simple nécessité opposable à qui de droit.»
A cet effet, les recommandations délivrées par RSM se concrétisent par des plans d’action très élaborés, transverses et conçus en étroite collaboration avec l’entreprise. «Ces plans d’actions dont les impacts peuvent être humains, financiers ou encore technologiques, embarquent notamment la conduite du changement, souligne Jean-Philippe Isemann. Nous intervenons alors en tant que conseil, notre mission ne s’arrêtant pas à donner une opinion.» Enfin, RSM aide l’entreprise à mettre en place des indicateurs pour mesurer les avancées des plans d’actions. «Dès lors que c’est opportun, nous allons également nous focaliser sur les indicateurs de risques et de performance de l’entreprise, poursuit Jean-Philippe Isemann. Ces indicateurs doivent alors aussi être transverses et alignés avec les besoins et la stratégie de l’entreprise. Par exemple, un projet de réorganisation d’une fonction financière ou commerciale expose l’entreprise à des dizaines de risques qui y sont directement liés tels que, la bonne adéquation du système de gouvernance, la conception des procédures, la continuité d’activité, la disponibilité et la rétention des compétences, ou encore le niveau de performance attendu du système d’information support, etc. Cela nécessite la mise en place d’indicateurs qui permettent à la direction concernée et autres directions support (informatique, RH, etc.) de piloter l’ensemble de ces risques.»
Des compétences métiers pointues
Afin de mettre en œuvre l’ensemble de ces processus, RSM met à la disposition des entreprises tout le savoir-faire de son équipe RiskAdvisory Services de 30 personnes comprenant des «sachants» métiers (comptabilité, finance, réglementaire, etc.) et des experts RiskIT. «L’analyse des risques est une approche, insiste Jean-Philippe Isemann. Nous avons pour vocation d’apporter aux entreprises les bonnes pratiques en la matière de manière à ce qu’elles les identifient et les comprennent correctement. Pour garantir un liant efficace entre nos expertises et répondre ainsi au mieux à nos clients, nous faisons en sorte que nos consultants s’embarquent auprès des métiers de l’entreprise et se mettent en immersion à leurs côtés afin qu’ensuite ils maîtrisent les risques qui y sont inhérents. Nous entendons ainsi leur apporter une vision transverse des risques, et non pas une vision en silo.»
RSM est également en mesure d’apporter les outils nécessaires au pilotage continu des risques. Il peut s’agir de standards du marché, auquel quel cas RSM se positionnera en intégrateur de l’activité risk management de l’entreprise. Il peut également s’agir de structure de pilotage plus allégée et agile et les consultants adopteront alors une démarche davantage sur mesure pour répondre au besoin des clients.
Parallèlement, grâce à ses bureaux en Allemagne, aux Etats-Unis ou encore en Angleterre, RSM accompagne aussi les entreprises dans la maîtrise et le pilotage de leurs risques à l’international. A travers ses différentes compétences, la société est ainsi en capacité d’intervenir sur tous les secteurs d’activité et sur différentes typologies de risques associés à des projets de transformation et de réorganisation, des contraintes réglementaires ou tout simplement au souhait de l’entreprise de piloter plus finement son activité.
Questions à… Jean-Michel Picaud président de RSM France, associé RSM et commissaire aux comptes
Jean-Michel Picaud intervient majoritairement au sein d’ETI familiales cotées et non cotées. Jean-Michel Picaud est membre de la commission gouvernance de Middlenext et s’est également spécialisé en management des risques et contrôle interne.
Quels sont les principaux risques auxquels sont exposées les entreprises familiales ?
Souvent, les entreprises familiales, qu’elles soient ou non cotées, ont des administrateurs familiaux au sein de leur conseil d’administration. Or, pour avoir une gouvernance «raisonnable», il est en premier lieu primordial de veiller à ce que le conseil d’administration reste un organe de gouvernance et ne se transforme pas en conseil de famille. Cette gouvernance «raisonnable» passe également par l’équilibre des pouvoirs au sein de ces organisations. Si les membres de la famille occupent les postes de direction tout en étant au conseil de surveillance et/ou d’administration, cela peut rendre méfiants les clients, fournisseurs, banquiers ou investisseurs quant à la transparence de l’entreprise sur cet équilibre des pouvoirs. Pour éviter de s’exposer à ce risque de «défiance», l’entreprise familiale doit bien organiser ces trois pouvoirs et veiller à ce qu’ils respectent les principes de clarté, d’efficacité et d’équilibre.
Est-ce une démarche dans laquelle RSM accompagne les entreprises ?
Nous aidons les entreprises familiales à différents niveaux. En qualité de commissaire aux comptes de l’entreprise et/ou des actionnaires, nous sommes présents à leurs assemblées générales et pouvons être le «miroir» de la famille pour lui éviter des erreurs. Nous essayons à ce titre de délivrer des recommandations à la famille pour l’aider à respecter les principes de clarté, d’efficacité et d’équilibre. Une démarche qui sera d’autant plus importante lors de la transmission de l’entreprise.
RSM intervient-elle aussi en qualité de conseil ?
En tant que société de conseil nous aidons également les entreprises familiales à trouver la bonne organisation ainsi que le bon modèle de gouvernance et de contrôle interne (délégations de pouvoirs, signatures. etc.). Notre rôle s’arrête néanmoins au conseil, la prise de décision revenant alors à la famille. Nous pouvons aussi les accompagner dans le choix des formations des nouveaux administrateurs ou dirigeants, dont les compétences initiales sont parfois très éloignées de celles requises pour diriger une entreprise ou siéger au conseil d’administration ou de surveillance.
