La norme adoptée par l’EFRAG fixe les critères de communication relative à la biodiversité terrestre et aquatique.
La norme E4 est consacrée au recensement des informations relatives à la biodiversité qui doivent être présentées au sein du rapport de durabilité. La notion de biodiversité porte sur les organismes vivants terrestres ou aquatiques dont l’écosystème doit être préservé. En conséquence, les entreprises doivent être en mesure d’estimer l’impact de leurs activités industrielles sur ces écosystèmes en identifiant les dispositions de prévention permettant d’atténuer ces impacts. Les dispositions de prévention sont susceptibles de prendre différentes formes comme la restauration d’un milieu naturel ou sa sauvegarde au moyen de procédures de renouvellements des espèces et organismes protégés. Les entreprises doivent transformer ces objectifs en stratégies. Comment leur modèle économique peut-il être compatible avec cette trajectoire ? Plus spécifiquement, le normalisateur souhaite que les groupes puissent proposer un plan stratégique fournissant les risques et opportunités matériels permettant d’apprécier les dépendances à la biodiversité. La double matérialité suppose que l’entreprise puisse mesurer l’impact de ses activités commerciales sur l’écosystème, mais aussi être en mesure d’évaluer l’impact financier de cette exposition à la biodiversité. Les exemples d’activité ne manquent pas si l’on songe aux structures hôtelières situées dans des sites géographiques classés ou aux activités agroalimentaires dont le modèle économique est lié à la gestion d’organismes vivants de type animal ou végétal.