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En marche vers la facturation électronique : anticipez les changements !

Publié le 18 novembre 2022 à 12h00

Grant Thornton

La mise en place de la facturation électronique obligatoire constitue une révolution au cœur des préoccupations des entreprises qui travaillent déjà sur les contours de la réforme et l’architecture numérique et technique à mettre en œuvre. La réforme de la facturation électronique implique, à compter du 1 juillet 2024, une obligation de réception des factures électroniques et, selon un calendrier progressif, une obligation d’émission (e-invoicing) des factures sous format électronique. A cela s’ajoute une obligation de e-reporting auprès de l’administration fiscale pour certaines opérations.

Par Adam Nicol, associé, Roberto Azocar, associé, et Fabrice Guyot, associé, Grant Thornton

Après la mise en œuvre pour les marchés publics (B2G – business to government) via la plateforme Chorus, l’Etat français impose la généralisation de la facturation électronique au marché B2B (e-invoicing).

Les factures devront désormais être transmises de manière digitalisée (dématérialisée), en respectant au-delà du format différents critères garantissant l’authenticité de l’origine de la facture, sa lisibilité et l’intégrité de son contenu.

Il faudra également que les entreprises transmettent à l’Etat un certain nombre d’informations sur les ventes B2C et B2B internationales (e-reporting), les acquisitions intracommunautaires de services hors UE et les encaissements quand la TVA est exigible sur factures et ventes agrégées. Toutes ces informations permettront alors de disposer d’une richesse de données économiques en temps réel.

1. Comment répondre à ces nouvelles obligations ?

Certaines entreprises (GE, ETI et PME) sont déjà équipées pour traiter les factures électroniques (les émettre et les recevoir), d’autres devront s’outiller dans un avenir proche compte tenu de la date d’implémentation.

L’ensemble des entreprises devront valider, à terme, que leurs plateformes technologiques sont reconnues comme des plateformes de dématérialisation partenaires (PDP) par l’Etat et répondant au cahier des charges des exigences ou envisager une interface via des opérateurs de dématérialisation (OD).

La démarche ne touche pas uniquement les outils informatiques, mais également les processus et la complétude et la qualité des données...

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