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Obligations relance

Le groupe Limagrain finance ses nouveaux projets de développement industriel

Publié le 15 février 2024 à 8h30

Joffrey Marcellin    Temps de lecture 4 minutes

La maison mère de Limagrain Ingredients et Jacquet Brossard a annoncé avoir émis avec succès 39 millions d’euros d’obligations relance, dans l’optique de financer ses investissements industriels futurs. Le groupe agroalimentaire français espère ainsi optimiser ses coûts de production et doper ses capacités industrielles dans une logique d’expansion.

« Face à un contexte inflationniste complexe pour l’industrie agroalimentaire, nous devons être toujours plus efficients au niveau industriel », estime le directeur financier de Limagrain Anthony Carvalho. C’est cette quête d’efficience qui a poussé le groupe à saisir la balle au bond lorsqu’il a eu l’opportunité d’émettre des obligations relance, pour un total de 39 millions d’euros, accompagné par son nouveau partenaire financier Eiffel Investment Group. « Il s’agit d’un financement opportuniste visant à accroître notre flexibilité financière, qui va nous permettre d’accélérer dans la modernisation de notre parc industriel, indique Anthony Carvalho. Avec ces investissements, nous espérons développer le chiffre d’affaires du groupe en accroissant le volume d’activité, le tout en améliorant notre profitabilité grâce à une efficacité accrue. » La filiale Jacquet Brossard, spécialiste de la boulangerie industrielle, percevra la majorité des fonds levés tandis que Limagrain Ingrédients se verra attribuer une part légèrement moindre.

«Les fonds obtenus ont des caractéristiques de quasi-fonds propres qui permettent de financer la croissance sans engendrer de dilution capitalistique. »

Anthony Carvalho directeur financier ,  Limagrain

Le choix pertinent des obligations relance

Pour financer ces investissements, le dispositif des obligations relance présentait de nombreux avantages pour le groupe. « Comme il s’agit d’une dette subordonnée, les fonds obtenus ont des caractéristiques de quasi-fonds propres qui permettent de financer la croissance sans engendrer de dilution capitalistique, à l’inverse de financements par action, rappelle le directeur financier. En outre, ces obligations très encadrées ont une maturité de huit...

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