Le groupe Scopelec, spécialisé dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées, vient de procéder à trois financements conséquents fin 2018. De quoi donner à cette société coopérative de production (SCOP), qui a déjà vu sa croissance progresser de 70 % depuis 2015, les ressources nécessaires à la poursuite de son développement.
Trois nouveaux financements en l’espace de moins d'un an ! C’est le chantier d’ampleur que vient de déployer le groupe spécialisé dans la conception, l’exploitation et la maintenance d’infrastructures de télécommunications et l’intégration de solutions connectées Scopelec (430 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2018), qui a la particularité d’être une société coopérative de production (SCOP) (voir encadré). Ces opérations successives s’inscrivent dans le cadre d’un plan stratégique, mis en place l’an dernier. «Nous prévoyons d’atteindre un chiffre d’affaires de 600 millions d’euros d’ici 2024, essentiellement par le biais de croissance organique, explique Pierre-Yves Fargeas, directeur administratif et financier de Scopelec. Pour assurer cette croissance, qui va accroître notre besoin en fonds de roulement, nous avions besoin de financements supplémentaires.» (voir encadré)
Avant de lancer cette opération, le groupe disposait pourtant de plusieurs financements. Pour ses besoins à court terme, la SCOP s’appuyait en effet sur divers instruments. «En termes de financement court terme, nous avons avec Orange et la Société Générale un contrat de reverse factoring sans limite de montant, une ligne de Dailly de 23 millions d’euros avec BPI, et un contrat d’affacturage avec Natixis qui couvre un encours d’environ 4 à 5 millions d’euros chaque mois», rappelle Pierre-Yves Fargeas. En outre, sur la partie moyen-long terme, Scopelec disposait d’un Euro-PP de 25 millions d’euros,...