Leroy Merlin vient de mettre en place un outil de pilotage de ses flux de transport, depuis ses fournisseurs jusqu’à ses magasins. Un choix qui s’insère dans une démarche globale de réduction de son empreinte carbone et d’amélioration de sa performance financière.
Optimiser la performance de ses transports et en réduire les émissions de gaz à effet de serre, tels sont les deux grands objectifs fixés par Leroy Merlin pour sa direction dédiée. «Depuis trois ans, la direction transports a orienté sa roadmap autour de trois piliers : délivrance (qualité de la livraison), RSE et recherche de performance économique, rappelle Nicolas Davril, directeur transports chez Leroy Merlin. Nous avons d’abord travaillé sur le premier point en améliorant la traçabilité des livraisons clients, puis nous avons diminué nos émissions de gaz à effet de serre (GES) de 18 % entre 2016 et 2019, et nous allons prochainement fixer de nouveaux objectifs de réduction. Sur le dernier levier, nous avons notamment pris en main l’organisation de notre transport amont auprès de nos fournisseurs (75 % français et 25 % européens) et mis en place un logiciel de gestion du transport (TMS). Restait la question du pilotage de nos plans de transport.»
Un pilotage de la performance des trajets
Il faut dire qu’en peu de temps l’activité de l’enseigne de bricolage a considérablement évolué. «Nos commandes Internet ont progressé de 50 % par an ces trois dernières années, observe Nicolas Davril. Cela a participé à la croissance de nos coûts de transport : de 15 millions d’euros par an sur la même période, ils ont dépassé les 100 millions d’euros en début d’année.» Pour pouvoir livrer plus rapidement ses clients digitaux répartis dans l’ensemble du territoire français et diminuer ses stocks en magasin, l’enseigne est en...