Malgré un environnement toujours chahuté et volatil, les entreprises renouent avec une approche plus offensive. Accompagner les investissements devient ainsi une priorité cette année pour les directions financières, tandis que la poursuite de la maîtrise des coûts s’inscrit dans le cadre plus global du pilotage de la performance.
- À lire aussi
- Olivier Casanova, directeur général adjoint en charge des finances du Groupe SEB
- Patricia Huyghues Despointes, directrice administrative et financière de SMCP
- Nicolas Bruneau, directeur financier du Groupe Atlantic
- Fabienne Menard, directrice financière du groupe Manutan
- Sébastien Maquet, directeur financier du groupe FM Logistic
- François Regnier, directeur financier de Withings
- Dany Abi Azar, directeur financier de Selectirente
- Ferdinand Brunet, directeur financier de Memo Bank
Depuis cinq ans, les directions financières n’ont guère eu le temps de souffler. Après la crise sanitaire, ce sont les événements géopolitiques qui ont pris le relais pour entretenir l’incertitude sur la croissance économique et les tensions sur les marchés financiers. Alors que les conflits en cours en Ukraine et au Moyen-Orient ne sont pas résolus, c’est maintenant le retour au pouvoir de Donald Trump qui pèse sur les anticipations en ce début d’année, rendant une fois de plus difficiles les prévisions en matière d’inflation et, par là même, d’évolution des taux.
Cependant, ces années de crises en série ont rendu les directions financières des entreprises interrogées par Option Finance résistantes. Le maintien ou la reprise des investissements est ainsi cité comme la priorité numéro un par bon nombre d’entre elles, qu’il s’agisse de moderniser l’outil industriel, d’étendre ses implantations à l’international ou de procéder à de la croissance externe. Ce dynamisme est soutenu par un accès fluide au financement, dont les conditions sont redevenues porteuses avec la baisse des taux. Les entreprises n'en sont pas moins très prudentes : le maintien de la rentabilité reste leur autre grande priorité, et avec lui la maîtrise des coûts. Celle-ci s’intègre souvent dans le cadre plus large du pilotage de la performance, qui conduit les entreprises à passer en revue leurs process et les moyens d’optimiser la génération de cash, notamment par le biais d’une meilleure maîtrise du poste clients.