L’achat ou le remplacement de matériel informatique peut entraîner des dépenses atteignant parfois plusieurs dizaines de millions d’euros. Les directions financières disposent toutefois de plusieurs solutions pour réduire le coût de ces investissements.
Environ 294 000 dollars : c’est le montant moyen que prévoient d’investir les entreprises cette année dans leurs infrastructures informatiques, selon une étude internationale récemment menée auprès de 900 sociétés par le réseau professionnel Spiceworks. Pour les groupes de plus de 2 500 salariés, cette somme devrait approcher les 2 millions de dollars. Mais selon l’ampleur des projets, la facture pourrait même se révéler bien plus importante pour une partie des corporates. «Compte tenu de l’évolution rapide des technologies numériques, le renouvellement des parcs informatiques et des logiciels nécessite des investissements réguliers, qui peuvent aller de quelques dizaines de milliers d’euros au sein de petites structures à plusieurs dizaines de millions d’euros pour les grandes entreprises», souligne le directeur des ventes d’un éditeur de logiciels.
Des prêts à taux zéro
Pour financer ces projets, les sociétés utilisent traditionnellement leurs fonds propres ou des lignes de crédit bancaires. Mais certaines se tournent également de plus en plus vers des solutions alternatives proposées par la plupart des fournisseurs d’infrastructures informatiques via un établissement de crédit interne («captive»), comme par exemple des prêts à 0 % ou des paiements en plusieurs fois. «Plus de 125 000 clients à travers le monde recourent à nos offres de financement lorsqu’ils se dotent d’une nouvelle gamme d’ordinateurs, de tablettes, de smartphones ou de solutions informatiques», confirme Annie Bellot Gurlet, directeur pour la France d’IBM Global Financing.