Les directions financières utilisent le cloud de manière croissante pour consulter, partager et stocker des données. Cette solution présente certes des avantages, notamment en matière de coûts, mais elle peut aussi engendrer des risques et des dépenses inattendus, principalement en matière de gestion des licences informatiques.
Alors que marché du cloud computing a doublé en France entre 2012 et 2014, atteignant environ 4 milliards d’euros l’an dernier, d’après le cabinet Markess, les directeurs financiers sont de plus en plus en nombreux à s’intéresser à cet outil. Il faut dire qu’au premier abord, le «nuage» présente de nombreux atouts pour la fonction finance.
Il permet en effet aux collaborateurs d’accéder à leurs outils de travail (ERP, CRM, tableaux de bords, etc.) via des plateformes Internet depuis différents appareils (ordinateurs, smartphones, tablettes), gagnant ainsi en réactivité. De plus, le modèle de facturation des logiciels utilisés dans le cadre du cloud est attractif pour les directeurs financiers puisqu’ils ne se voient plus contraints de payer l’achat et la mise à jour de ces outils, étant donné que les fournisseurs proposent des solutions sous forme d’abonnements mensuels, qui incluent l’actualisation des logiciels. Les entreprises n’ont donc plus besoin de réaliser d’importants investissements pour l’installation et la maintenance des systèmes.
De mauvaises surprises concernant les licences
Mais la transition vers le cloud peut aussi entraîner des surcoûts inattendus pour les entreprises. Lorsqu’elles font l’inventaire de leurs actifs logiciels pour cette transition, les directions financières découvrent en effet souvent, d’après les professionnels du secteur, que leurs collaborateurs utilisent, généralement sans le savoir, des outils informatiques alors qu’ils n’y sont pas autorisés par les contrats de licence souscrits par...