L’intelligence artificielle et la blockchain connaissent actuellement un développement rapide dans l’industrie bancaire. Non seulement ces technologies promettent d’optimiser considérablement ses différents métiers, mais elles offrent par ailleurs des perspectives d’économies et de gains financiers particulièrement attrayantes pour le secteur.
Paris, mardi 23 avril 2030. Le réveil d’Alexandra sonne. La jeune femme dispose d’une heure avant de partir travailler. C’est plus qu’il ne lui faut pour réaliser quelques opérations bancaires. Sitôt connectée à la plateforme numérique de sa banque via son smartphone, une fenêtre conversationnelle s’ouvre : Arnaud, l’assistant virtuel, s’enquiert de ses besoins, qu’elle lui dicte oralement. Instantanément, la commande d’une carte de paiement prépayée pour sa fille est passée et ses virements sont exécutés. Alexandra, locataire depuis cinq ans et qui souhaite acheter un appartement dans la capitale, profite ensuite de cette parenthèse matinale pour faire, par le biais d’Arnaud, une demande de crédit immobilier à sa banque. Dans la matinée, elle recevra un mail de sa conseillère Anaïs lui proposant un rendez-vous deux jours plus tard. Un délai très court, obtenu grâce à l’utilisation, par cette dernière, d’outils technologiques d’aide à la décision. Toujours dans les temps, Alexandra, détentrice d’un plan d’épargne en actions (PEA), ouvre l’application de son prestataire d’investissement, une fintech française rachetée depuis peu par sa banque. Aiguillée par un robo-advisor familier de ses préférences d’allocation, elle effectue un nouveau versement sur son compte espèce. Il est 8 h 30. Alexandra quitte son domicile, satisfaite.
Voici à quoi pourrait ressembler, dans quelques années, une interaction ordinaire entre un client particulier et sa banque. Car dans cet intervalle de...