Alors que les demandes de renseignements adressées par les institutions financières à leurs clients sont en hausse constante, la start-up Clipeum entend alléger les processus de collecte et de transmission de données. Une plateforme de partage d’informations va à ce titre voir le jour.
Fin de calvaire en vue pour les responsables financiers et juridiques d’entreprises ? Avec l’inflation d’exigences réglementaires leur incombant, les banques, sociétés de gestion et assureurs réclament à leurs clients toujours plus d’informations, portant sur le nom de leurs dirigeants, leurs actionnaires, l’identité de leurs clients et fournisseurs, etc. Survenant dans le cadre de la procédure dite de KYC (know your customer), ces requêtes sont d’autant plus chronophages à traiter pour les corporates que les formulaires et justificatifs à transmettre varient le plus souvent d’un partenaire à l’autre.
Un projet entrepreneurial
Mais la donne pourrait rapidement changer. En effet, la coopérative bancaire Swift entend ouvrir aux sociétés non financières son service KYC Registry, aujourd’hui réservé aux banques, qui permet à une entité de déposer sur une plateforme sécurisée les informations KYC la concernant et de gérer la liste des contreparties qui pourront les télécharger (vo. Alors que ce dispositif sera réservé – dans un premier temps – aux entreprises adhérentes de Swift, c’est-à-dire aux grands groupes, une autre innovation dans le même domaine devrait profiter à un panel sensiblement plus large de corporates. Baptisée Clipeum, elle associe une dizaine d’institutions financières européennes, parmi lesquelles Société Générale, Natixis, Crédit Agricole, La Banque Postale, Bpifrance, Unicredit, Allianz, Euler Hermes ou encore Tikehau Capital.
Résultant donc d’une démarche collective, Clipeum n’en reste...