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Parole d’expert

Certains l’aiment short (duration)

Publié le 14 avril 2017 à 10h43    Mis à jour le 14 avril 2017 à 17h08

Communiqué

Insight, filiale de BNY Mellon, estime qu’une approche nuancée et ciblée sur les titres à maturité courte du marché high yield est à même de combiner rendement attractif et risque inférieur à une approche traditionnelle.

Visibilité accrue pour une volatilité réduite

Une approche ciblée sur les obligations high yield à maturité courte peut s’avérer plus défensive qu’un fonds high yield traditionnel avec indice de référence. Cela est essentiellement dû au phénomène du «retour au pair» (cf. graphique 1).

En effet, dans la mesure où la qualité du crédit n’est pas compromise, plus une obligation se rapproche de sa maturité, plus la probabilité qu’elle soit rachetée à 100 % de sa valeur nominale est forte. Ce phénomène est particulièrement observable sur le high yield. Une bonne visibilité sur les liquidités d’une entreprise permet de savoir avec quasi-certitude si elle sera en mesure de faire face à ses créances les plus immédiates. Pour une maturité supérieure à deux ans, une telle analyse s’avère plus périlleuse du fait des multiples variables macro- et micro-économiques.

Les obligations à court terme sont donc fondamentalement moins sensibles aux variations des taux d’intérêt et des spreads de crédit moyens. En outre, les titres arrivent fréquemment à maturité au sein des portefeuilles à court terme, dégageant alors des liquidités qui peuvent être réinvesties à des taux plus élevés , permettant ainsi de réduire l’impact de la volatilité.

Opportunités d’arbitrage dues à une inefficience structurelle

Sur le marché investment grade, les agences de notation assignent des notes différentes aux dettes à court terme et à long terme du même émetteur. Les courbes de crédit investment grade sont donc relativement pentues. Au sein du segment high yield, les émetteurs reçoivent une note de crédit unique pour...

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