Mirova, Robeco et Edram, en partenariat avec Quantis et I Care, révèlent le résultat de leurs travaux menés depuis plus d’un an sur le « scope 4 ».
Alors que débutent les travaux de simplification des indicateurs extra-financiers que les entreprises européennes doivent publier au titre de la CSRD, un collectif d’investisseurs emmenés par Mirova, Robeco et Edram se lancent, eux, dans la promotion d’un élément de mesure supplémentaire : les émissions de carbone évitées. L’idée est de pouvoir associer, pour une solution climatique donnée (éolienne, protéine végétale, véhicule électrique, ciment bas carbone…), la quantité de CO2 économisée grâce à elle tout au long de sa durée de vie. Un indicateur d’impact positif que certains investisseurs et certaines entreprises veulent mettre en avant, mais qui est sujet à plusieurs risques de greenwashing. « C’est un calcul qui repose sur beaucoup d’hypothèses : les résultats peuvent donc être très variables d’un acteur à l’autre », souligne Emily Homer, spécialiste climat et biodiversité chez Robeco. Chacun retenant les critères qui l’arrangent.
D’où l’idée du consortium de créer une base de données commune pour standardiser ces calculs et faciliter la comparaison de plusieurs solutions concurrentes. Mise au point avec l’aide des consultants de Quantis et de I Care, cette plateforme des émissions évitées fournit, pour une solution climatique donnée, utilisée dans un pays spécifique et sous un scénario climatique préétabli, le facteur d’évitement que l’entreprise ou l’investisseur peut revendiquer, en fonction de son positionnement dans la chaîne de valeur. « Pour chaque solution, nous...