Améliorer la performance tout en limitant les risques : telle est la problématique des investisseurs en cette période de taux bas. Bruno Taillardat, Responsable Smart Beta chez Amundi, détaille ce que l’approche factorielle peut apporter.

Quels sont les besoins des investisseurs dans la période actuelle ?
Dans un contexte de taux bas voire négatifs, les investisseurs sont à la recherche de nouvelles sources de performance sans pour autant vouloir prendre davantage de risque ni subir davantage de volatilité. On voit aussi émerger de nouvelles manières de structurer les portefeuilles. Au lieu de répartir les portefeuilles par zones, pays ou secteurs, les investisseurs cherchent à construire leurs portefeuilles en diversifiant les biais dans une approche factorielle («value» ou «momentum», par exemple). L’approche factorielle est véritablement une nouvelle demande des investisseurs. Limiter et diversifier les risques d’un côté, trouver de nouvelles sources de performance de l’autre : voici comment on peut résumer les besoins actuels des investisseurs.
Comment les solutions Smart Beta répondent-elles à cela ?
Les stratégies à faible volatilité («minimum variance» ou «low volatility») peuvent répondre à la logique de diminution des risques. A budget de risque égal par rapport à un portefeuille standard, ces stratégies permettent aux investisseurs d’inclure davantage d’actions dans leur allocation. Cette approche en budget de risque est surtout pertinente pour les investisseurs institutionnels. Ce type de stratégie intéresse également une clientèle privée investie sur les marchés actions mais échaudée par les crises successives subies depuis quelques années.
Que peut apporter l’investissement factoriel aux investisseurs ?
L’investissement factoriel peut être abordé de différentes façons par les investisseurs, selon leurs besoins. Il faut d’abord identifier les facteurs sur lesquels on souhaite être...