"Au-delà du rapprochement avec Fédéris Gestion d’Actifs, nous allons probablement chercher à nouer d’autres partenariats afin d’accélérer notre développement."
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La fusion avec Fédéris Gestion d’Actifs, filiale de gestion du Groupe Malakoff Médéric, entamée au printemps 2016 est-elle achevée ?
L’essentiel est réalisé, les équipes se sont rapprochées et travaillent ensemble. Nous avons par exemple créé une plateforme dédiée à la dette privée qui regroupe les expertises de Fédéris Gestion d’Actifs dans le financement des entreprises de taille intermédiaire (ETI) et celles de LBPAM dans la dette immobilière et infrastructure afin de devenir un acteur de référence dans ce domaine en France. Ce rapprochement nous permet d’accéder à des expertises nouvelles dans la gestion actions, l’investissement socialement responsable, la dette Euro PP, de renforcer celles existantes, et d’ouvrir un dialogue avec le monde des mutuelles. En parallèle, en 2016, nous avons pris des décisions stratégiques, comme celles de sortir du monétaire qui est très faiblement rémunéré et paradoxalement risqué, et de poursuivre notre développement sur la gestion crédit et High Yield sur lesquelles nous sommes présents depuis longtemps. Nous avons aussi créé une offre multi-actifs qui correspond aux besoins des clients du réseau de La Banque Postale.
Allez-vous poursuivre vos partenariats ?
Au-delà du rapprochement avec Fédéris Gestion d’Actifs, nous allons probablement chercher à nouer d’autres partenariats afin d’accélérer notre développement. Actuellement, nos encours sous gestion s’élèvent à environ 180 milliards d’euros et nous souhaitons atteindre dès cette année 200 milliards d’euros.
Comme celui conclut avec Aegon ?
En tant qu’acteur du marché français, le partenariat tissé avec le Groupe Aegon au mois de juin 2015 nous a permis d’étoffer notre dimension...