Le groupe de protection sociale, qui poursuit sa stratégie de consolidation notamment dans le monde mutualiste, affiche des encours de 7,2 milliards d’euros. Il délègue leur gestion à sa filiale Klesia Finances et à un petit nombre de gérants externes qu’il vient de renouveler.
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Né du rapprochement de plusieurs institutions, Klesia poursuit sa stratégie de consolidation sur le marché de la protection sociale. Pourriez-vous rappeler les principales fusions passées et les opérations encore en cours ?
Né en 2012 de la fusion de Mornay et de D&O (Dumas et Orepa), Klesia développe une double activité dans la gestion des retraites complémentaires (Agirc-Arrco) et en assurance de personnes (prévoyance et santé). En matière de gestion des retraites, notre part de marché est importante puisqu’elle s’élève à près de 12 %, avec 7,4 milliards d’euros de cotisations gérées en 2016. Le groupe a participé à la consolidation du marché en lien avec la volonté des fédérations Agirc-Arrco qui ont entamé, depuis plusieurs années, une politique de rationalisation et de réduction des coûts. Un des moyens d’y parvenir consistait pour elles à confier les encours en retraite complémentaire à des acteurs ayant une taille critique suffisante. Cet objectif a incité les institutions à se regrouper. Aujourd’hui, il reste en France environ 20 groupes de protection sociale, parmi lesquels Klesia fait partie des cinq plus importants aux côtés d’AG2R-La Mondiale, d’Humanis, de Malakoff Médéric, et de Pro BTP.
Nous allons continuer à participer au mouvement de consolidation dans l’assurance de personnes, où nos encours s’élèvent à 1,7 milliard d’euros. Historiquement, le groupe de protection sociale travaillait avec les entreprises issues des transports, de la pharmacie et des...