Réglementation durable (SFDR, taxonomie…), transparence (Priips), révision de directives (Ucits, AIFM, MIF…) et de règlements (Eltif)… les textes réglementaires applicables aux sociétés de gestion s’accumulent depuis de nombreuses années et cette rentrée ne fera pas exception. « Nous devons faire face à une inflation de textes qui est coûteuse en termes de ressources et de temps, confirme Guillaume Jonchères, directeur général adjoint d’UBS La Maison de Gestion. Nous devons de ce fait disposer d’une équipe importante dédiée à la compliance, le contrôle interne et le suivi juridique. Plus de 10 % de nos effectifs sont entièrement dédiés à ce type de missions. » Les sociétés de gestion ne doivent pas seulement renforcer régulièrement leurs équipes pour répondre à leurs obligations. D’autres acteurs vont plus loin, en aménageant leur organisation. « Les sociétés de gestion ont tendance à externaliser tous les services qui peuvent l’être, y compris la conformité et la production du reporting. Elles s’engagent aussi dans des mouvements de concentration qui leur permettent de faire face à la hausse des coûts fixes. Enfin, certaines choisissent de mandater des fintechs spécialisées pour rationaliser et optimiser la gestion des données (récupération, traitement, diffusion) », détaille Pierre Baillavoine, associé chez Périclès Consulting.

Des offres pour répondre à la demande

Pour les sociétés de gestion, la réglementation n’est pas seulement une contrainte, elle a aussi une portée stratégique. « Une bonne maîtrise de la...