Face au ralentissement de la croissance mondiale, les résultats des entreprises pourraient logiquement se détériorer dans les prochains mois. Est-ce suffisant pour provoquer une vague de dégradation de notes, et en particulier un afflux de rétrogradations de ratings dans la catégorie high yield (BB+ et moins) ? L’inquiétude est fondée. Dans une étude publiée la semaine dernière, S&P Global Ratings indique en effet que la dette brute cumulée des émetteurs corporate de la région EMEA (Europe, Moyen Orient et Afrique) appartenant à la catégorie BBB, juste au-dessus de celle high yield, a bondi de 80 % depuis 2007, pour atteindre 2 200 milliards de dollars équivalents fin 2018. En cas de révision à la baisse d’un ou de plusieurs crans, ces entreprises pourraient ainsi devenir des «anges déchus» (fallen angels). Selon l’agence de notation, la probabilité d’assister à une envolée du nombre de ces derniers reste cependant limitée, 20 % seulement de l’encours concerné (environ 400 milliards) étant portés par des emprunteurs notés BBB-, qui sont les plus exposés à un tel risque.
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