Au premier trimestre, les entreprises françaises ont été dynamiques sur le front des fusions-acquisitions. Le nombre d’opérations impliquant au moins une contrepartie tricolore a certes diminué de 10 % sur un an, mais leur valeur a augmenté de 55 %, à 14,7 milliards de dollars équivalents. Cette tendance tranche avec un marché mondial beaucoup plus morose. Après une année 2018 particulièrement active, les transactions réalisées à l’international ont nettement ralenti entre janvier et mars, au point d’aboutir au début d’année le plus atone depuis… 2009, rapporte Allen & Overy dans une récente étude. Sur la période, les opérations se sont contractées de 23 % en valeur et de 33 % en volume en glissement annuel. Les deals de taille importante ont subi un ralentissement particulièrement marqué : - 33 % pour ceux supérieurs à 5 milliards de dollars et - 40 % pour ceux de plus de 10 milliards de dollars. Ce fort ralentissement s’explique en partie par la recrudescence des opérations annulées pour des raisons liées au contrôle des investissements étrangers, d’un montant de 46,3 milliards de dollars. Dans ce contexte, sur le plan sectoriel, les technologies-médias-télécoms (TMT), les utilities et les sciences de la vie ont été les plus dynamiques entre mars et janvier dans le monde, avec un total d’acquisitions de 631 milliards de dollars.
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