Alors que, depuis le 1er janvier 2014, les entreprises ont l’obligation de transmettre à l’administration fiscale un fichier des écritures comptables (FEC), comprenant l’ensemble des informations relatives à la comptabilisation des états financiers (libellé et numéro de compte, date de comptabilisation, montant au débit et au crédit, etc.), les entreprises portent encore trop peu d’intérêt à ce document, selon le cabinet Taj. En effet, elles le voient davantage comme une obligation que comme un outil d’aide à la gestion fiscale. Selon une enquête réalisée avec Deloitte auprès de 168 entreprises, près de la moitié d’entre elles ne contrôlent pas la pertinence et la cohérence de ce fichier par rapport aux règles comptables et fiscales actuelles avant de le soumettre au fisc. De plus, dans 72 % des cas, la mise en place de l’obligation du FEC n’a pas conduit à l’instauration de nouveaux contrôles internes au niveau de la comptabilité ou du contrôle de gestion. Par ailleurs, plus de la moitié de ces sociétés n’ont pas défini de politique de gouvernance ou d’archivage des données comptables.
En cause : un manque de temps (dans 33 % des cas), mais aussi un manque de connaissance du sujet (28 % des sondés).