Malgré la persistance d’un environnement de taux bas et la succession de pics de volatilité sur les marchés financiers, les banques françaises ont globalement réussi à tirer leur épingle du jeu en 2018, comme l’a déclaré la semaine dernière l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) en marge de la publication de son rapport annuel. Tout en maintenant leur ratio de capitaux propres durs à un niveau élevé et inchangé (13,6 %), elles sont parvenues à doper leur profitabilité. Ainsi, le retour sur fonds propres (ROE) moyen a progressé de 0,4 point sur un an, à 6,7 %.
Ce seuil place les établissements bancaires hexagonaux au-dessus de la moyenne de la zone euro (6,3 %). Néanmoins, le différentiel avec certains concurrents étrangers demeure substantiel. En effet, le ROE moyen excède 8 % en Espagne et aux Pays-Bas, et avoisine même 11 % aux Etats-Unis.