Avec 136 opérations et 1,1 milliard d’euros levés en 2023, selon l’Observatoire de la Fintech, les start-up de la finance accusent une baisse des levées de fonds de 57 % par rapport à l’année dernière.
Une chute dont l’importance doit toutefois être nuancée, les exercices 2021 et 2022 ayant été exceptionnellement porteurs. De plus, cette baisse s’explique principalement par la disparition des méga-deals depuis bientôt un an. Cette année, la plus grosse levée du secteur, d’un montant de 100 millions d’euros, a été effectuée par Ledger, tandis que six opérations avaient dépassé ce montant l’an dernier, avec notamment celle de Payfit qui avait atteint 254 millions d’euros. Le nombre d’opérations s’étant quasiment maintenu, le ticket moyen a chuté de 16,5 à 7,9 millions d’euros en un an.
De son côté, le marché des fusions-acquisitions a été relativement actif pour les fintechs, avec 48 opérations, parmi lesquelles le rachat de Worklife par Crédit Agricole en septembre dernier. Globalement, l’écosystème s’est plutôt renforcé en 2023, comme le montrent les bons chiffres sur l’emploi : 32 000 salariés travaillent aujourd’hui pour les 475 start-up de la fintech française, soit 10 % de plus qu’en 2022.