Banques centrales : la confiance se gagne avec le temps

Publié le 5 avril 2024 à 11h26

Christian Parisot    Temps de lecture 1 minutes

Amélioration des enquêtes industrielles, rebond des cours du pétrole, inflation « résiliente » dans les services, gains de pouvoir d’achat soutenant la consommation, marché du travail solide… les derniers indicateurs compliquent le travail des banquiers centraux. Ces derniers ont communiqué sur le fait qu’ils avaient besoin d’être « confiants » dans le retour de l’inflation vers les 2 % pour commencer à baisser les taux directeurs, mais les scénarios économiques restent très incertains. Toutefois, plusieurs éléments militent toujours pour une prochaine baisse des taux directeurs. Primo, le mouvement de désinflation est plus lent mais il se poursuit. Secundo, les taux directeurs réels, mécaniquement, continuent de remonter, rendant la politique monétaire de plus en plus restrictive. Tertio, sur la distribution de crédit, la politique monétaire est un frein important à la croissance. Certes, face aux derniers indicateurs, les banquiers centraux peuvent retarder leur décision, pour être plus « confiants », sur le retour de l’inflation vers leur objectif. Mais une détente des taux directeurs aura bien lieu cette année…

Christian Parisot Conseiller économique ,  Aurel BGC

Christian Parisot est conseiller économique auprès du prestataire de services d'investissement Aurel BGC, dont il a été préalablement responsable de l’ensemble de la recherche, et Chef Economiste entre 2006 et 2021. Titulaire d’un diplôme universitaire, il a débuté en 1996 sa carrière d’économiste de marché à la Caisse Centrale des Banques Populaires (devenue ultérieurement Natixis) avant de rejoindre Aurel un an plus tard.

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