En ce début d’année, les indicateurs économiques pointent vers un ralentissement mondial, avec des signaux inquiétants aux Etats-Unis et une activité économique encore plus faible en Europe. Mais dans ce contexte difficile, il existe tout de même des opportunités pour les investisseurs.

S’exposer au marché de taux, qui privilégie les obligations spéculatives à haut rendement, ou augmenter progressivement l’allocation sur les actions dans le courant de 2024 pourrait par exemple s’avérer intéressant.

Les actions européennes présentent en effet des valorisations attractives, en particulier dans des secteurs sous-évalués comme les banques et les petites capitalisations. A moins d’une récession marquée, les petites capitalisations pourraient donc être un vrai moteur de performance en 2024.

Après avoir augmenté son exposition obligataire pour arriver à une allocation équilibrée entre actions et obligations à fin 2023, il pourrait être intéressant dans un portefeuille diversifié de privilégier les actions dans le courant de 2024, afin d’accompagner l’assouplissement des politiques monétaires qui constituera un signal favorable pour les actions.

Les investisseurs ont en revanche intérêt à rester plus prudents en termes d’allocation sur les valeurs de croissance et la technologie européenne, avec une expansion des multiples qui pourrait être plus difficile à obtenir, même si certaines valeurs de niche sont en train de redevenir achetables.

En 2024, les investisseurs vont devoir également se montrer attentifs au timing des baisses de taux qui seront orchestrées par les banques centrales occidentales. Il est probable que les banquiers centraux douchent, ponctuellement, les anticipations du marché quant à une détente monétaire supérieure à 1 % durant les douze prochains mois, afin d’observer l’impact des relèvements de taux réalisés depuis 2022. Un contexte qui pourrait ouvrir des opportunités sur la dette spéculative à haut rendement sur des maturités courtes.