Cet été, les marchés financiers ont réussi à éviter les secousses majeures. Malgré tout, l’évolution de l’inflation, la politique monétaire, l’impact grandissant de l’intelligence artificielle et les faiblesses économiques, en particulier en Europe et en Chine, continuent d’occuper le devant de la scène. Les taux d’intérêt réels à long terme sont historiquement élevés et la croissance nominale ralentit, signalant la fin possible du cycle de hausse. Cela pourrait bénéficier aux obligations souveraines de qualité. Les obligations à haut rendement, bien que leurs spreads se soient déjà resserrés, conservent leur attrait, surtout à court terme, avec des taux de défaut prévus restant raisonnables. Les actions ne semblent en revanche pas offrir un potentiel de croissance significatif à court ou moyen terme. La baisse des marges bénéficiaires des entreprises et les risques économiques croissants en Europe et aux Etats-Unis incitent à une sélection prudente.

L’intelligence artificielle reste un thème d’investissement à long terme incontournable et le secteur du luxe offre également des opportunités intéressantes.

En résumé, pour les mois à venir, mieux vaut privilégier les obligations aux actions. Les obligations high yield à courte durée, les obligations investment grade, les actions européennes défensives, les entreprises japonaises et les marchés émergents, hors Chine, peuvent être des choix judicieux. L’évolution de l’inflation, des indicateurs économiques et des révisions des bénéfices doivent toutefois inciter à la prudence, car ils pourraient influencer les perspectives à venir.