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Quelles raisons vous ont incités à adhérer au programme de mentorat de la DFCG ?
Jeanne de Méreuil : Dans la finance, nous sommes souvent isolés et contraints par des notions de confidentialité. Il arrive que nous ayons besoin d’être rassurés sur nos méthodes et process, de prendre du recul par rapport à notre quotidien. Autant de sujets sur lesquels un pair pouvait m’apporter beaucoup. Sur les conseils du fonds d’investissement Raise qui nous a accompagnés dans le développement de notre start-up SpaceFill, spécialiste de l’optimisation du stockage dans le cloud, j’ai donc intégré en 2021 le programme de mentorat proposé par la DFCG. Pendant un an, j’ai ainsi bénéficié du mentorat d’Olivier Saladin, directeur du contrôle financier groupe de Sisley ainsi que de celui de Tannegui Bujard, DAF à temps partagé.
Olivier Saladin : Le programme de mentorat DAF for Good de la DFCG permet de travailler très concrètement sur le terrain et représente une occasion de s’ouvrir à d’autres secteurs d’activités, de découvrir de nouvelles façons d’appréhender la finance et d’élargir son réseau professionnel. C’est tout particulièrement le cas lorsqu’un directeur financier issu d’un grand groupe accompagne un pair dans une start-up. Il facilite par ailleurs le partage de bonnes pratiques.
«Il arrive que nous ayons besoin d’être rassurés sur nos méthodes et process, et de prendre du recul par rapport à notre quotidien. »
Sur quelles problématiques avez-vous travaillé avec votre mentor ?
Jeanne de Méreuil : Nous avons notamment travaillé sur la performance commerciale et les coûts d’acquisition client. Il se trouve également que SpaceFill a réalisé une levée de fonds pendant l’année de mon mentorat. Nous avons donc co-construit le business plan avec les deux mentors. Ils m’ont notamment challengée sur différentes hypothèses du business plan, son fonctionnement et la façon de le présenter.
Que vous a apporté le mentorat ?
Jeanne de Méreuil : Dans le cadre du mentorat, l’accompagnement est individuel et porte sur des cas concrets. Une approche qui ne peut être envisagée en formation traditionnelle classique. D’autre part, le mentorat s’articule autour d’échanges d’égal à égal. Il humanise la finance.
Olivier Saladin : Le mentorat est un engagement réciproque en termes d’écoute et de temps. Dans ce programme, j’ai le sentiment d’avoir beaucoup plus reçu que donné. J’ai notamment découvert comment une start-up se prépare à une levée de fonds, ce qui m’a permis ensuite d’intégrer le comité de suivi d’un fonds d’Investissement, également en qualité de bénévole.
«Le mentorat représente une occasion de s’ouvrir à d’autres secteurs d’activités et de découvrir de nouvelles façons d’appréhender la finance. »