La collecte des SCPI est toujours en recul et beaucoup de ces véhicules grand public qui étaient fortement exposés sur les actifs de bureaux s’enlisent dans des décotes successives avec une issue plus qu’incertaine.
1. Les transactions impliquant des actifs logistiques ont le vent en poupe et cette classe d’actifs jouit de la faveur des investisseurs
Si un tel engouement pour la logistique ne peut être démenti au regard du volume d’investissement qu’il représente depuis la pandémie de Covid-19, intéressons-nous d’abord aux contraintes qui pèsent sur le financement de cette typologie d’actifs.
2. Les principales contraintes relatives au financement
La première d’entre elles n’est pas inhérente aux actifs logistiques dans la mesure où elle concerne l’ensemble du marché immobilier. Il s’agit en effet des taux d’intérêt qui restent élevés, loin des taux négatifs observés avant 2023.
La deuxième est la pression exercée par les bailleurs de fonds pour obtenir de leurs emprunteurs des engagements relatifs aux respects de critères ESG et/ou à l’obtention de labels et certifications environnementaux. Cette exigence, qui a un impact direct sur le coût des opérations de développement des actifs sous-jacents, est toutefois susceptible de permettre à l’acquéreur des actifs concernés de bénéficier plus facilement d’un concours bancaire dans la mesure où les prêteurs sont de plus en plus soucieux d’avoir leurs encours éligibles au qualificatif « vert ».
La troisième contrainte est une évidence en matière de financement immobilier dans la mesure où la viabilité d’une opération d’acquisition et d’exploitation d’un actif logistique suppose de conclure des baux stipulant des loyers en adéquation avec les coûts engendrés par l’exploitation de l’actif sous-jacent, le service de la dette et la politique de distribution attendue de la part des investisseurs. La génération de ces « cash-flows » est...