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«Le moral des investisseurs américains en France»

Un optimisme renforcé par l’évolution du contexte économique

Publié le 9 février 2018 à 16h56    Mis à jour le 12 février 2018 à 11h27

Isabelle Eid, DLA Piper France1

Premier employeur étranger en France, deuxième pays d’origine de l’investissement étranger en France, les Etats-Unis continuent de faire le pari de l’expertise et du territoire français. Les entreprises américaines sont ainsi la source de millions d’emplois directs et indirects dans une grande variété de secteurs économiques et de plus d’un quart des investissements en matière de recherche et développement.

Par Isabelle Eid, counsel, DLA Piper France1

Le cabinet de conseil Bain & Company2 et l’AmCham France3 ont publié la 18e édition du Baromètre AmCham-Bain. Ce baromètre mesure chaque année la perception de la France par les investisseurs américains et qui étudie l’attractivité de la vie en France pour les salariés américains. Cette étude s’appuie sur les réponses obtenues auprès de 156 sociétés américaines implantées en France représentant plus de 70 000 salariés et plus de 53 milliards d’euros de chiffre d’affaires tous secteurs d’activité confondus.

1. Le moral des investisseurs américains en France en 2017

Les investisseurs américains voient les perspectives économiques de la France d’un œil beaucoup plus positif. Un vent d’optimisme est nettement perceptible : 72 % des investisseurs américains interrogés en octobre anticipent une évolution positive du contexte économique en France. Ce taux de réponses positives n’a jamais été aussi important depuis la création du Baromètre AmCham-Bain, même en 2007, où il n’atteignait que 59 %.

Ce sursaut d’optimisme, à la différence de l’année dernière, se traduit par une volonté de création d’emplois d’ici à 2020 (52 % des investisseurs américains anticipent une hausse du nombre de salariés dans leur entreprise).

En ce qui concerne le Net Promoter Score® (NPS®) de la France, malgré la baisse du nombre de détracteurs (de 54 % en 2016 à 33 % cette année) et l’augmentation significative du nombre de prescripteurs (de 3 % à 21 %), le score reste négatif à – 12 % (– 51 % en 2016). Ceci indique une forte attente de confirmation des réformes de la part des investisseurs.

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