Crowdfunding – 5àsec entretient son image auprès des particuliersLe spécialiste du pressing 5àsec vient de lever 200 000 euros auprès d’investisseurs particuliers à travers un prêt participatif (crowdlending). Un mode de financement qui s’est certes révélé plus coûteux qu’un emprunt bancaire, mais qui a aussi été plus simple à mettre en place pour l’entreprise.
Surtout plébiscité par les start-ups et les PME, le financement participatif (crowdfunding) continue de séduire un public de plus en plus étendu. Après notamment Alain Ducasse Entreprise et EDF Energies Nouvelles, c’est au tour du spécialiste du pressing 5àsec (environ 300 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014) de recourir à ce mode de financement.
Pour financer la rénovation d’une vingtaine de ses enseignes en France, la société, sous LBO, a bouclé le 28 septembre dernier une levée de fonds de 200 000 euros sous la forme d’un prêt participatif (crowdlending), souscrit par des particuliers sur la plateforme Lendix.
Un choix qui s’inscrit dans la stratégie de désintermédiation du groupe. «Nous aurions pu simplement négocier la mise en place d’une nouvelle ligne de crédit auprès de notre pool bancaire, mais nous voulions diversifier nos sources de financement, explique Nicolas Boucaut, président-directeur général de 5àSec. Constatant depuis le début de l’année l’engouement croissant des entreprises et des particuliers pour le crowdfunding, nous nous sommes alors intéressés à ce format et en avons discuté de manière informelle avec le fondateur de Lendix, Olivier Goy, que je connais personnellement. Compte tenu du montant limité que nous souhaitions lever, cette solution nous est apparue comme adaptée.»
Un processus rapide
Tout d’abord, l’entreprise a été séduite par la souplesse qu’offre ce mode de financement, notamment en ce qui concerne la charge de documents à fournir. «Nous n’avons pas...