Créé en 2011, France Brevets a remporté sa première grande victoire cet été avec le paiement sans contact (NFC). Portrait d’un fonds pas comme les autres qui détecte et valorise les trésors cachés dans les portefeuilles de brevets.
«France Brevets : The Patent Generation» affiche fièrement le fonds sur la page d’accueil de son site Internet. Créé en 2011, par Valérie Pécresse, à l’époque ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Eric Besson ministre de l’Industrie et René Ricol, commissaire général à l’investissement avec le concours d’Augustin de Romanet, directeur général de la CDC, France Brevets se décrit comme le «premier fonds d’investissement et de valorisation des brevets en Europe». Son capital de 100 millions d’euros est détenu à parité par l’Etat et la Caisse des dépôts et consignations. Sa mission ? «Aider la recherche privée et publique à mieux valoriser ses portefeuilles de brevets dans une dimension internationale» dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC), l’aéronautique et l’espace, les énergies nouvelles, la chimie, les matériaux, les sciences du vivant et l’environnement. En clair, il s’agit de fouiller dans les cartons de brevets déposés par les entreprises pour identifier ce qui mérite d’être arraché à la poussière et à l’oubli pour être rentabilisé. Pour remplir cette mission, France Brevets dispose d’une équipe de 15 personnes parmi lesquelles 4 juristes, 4 ingénieurs, 2 spécialistes de statistiques. Ce fonds qui veut rentabiliser l’innovation française est lui-même innovant, il n’a que quelques homologues dans le monde en Corée, au Japon et à T...